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Hong-Kong

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 23 septembre 1964 Série N• 11 Fiche N• 127 Hong-Kong 1.

C'est en 1842 que, par le traité de Nankin, l'île de Hong-Kong («port embaumé, en chinois, «fosse à reptiles et à pirates, selon la formule de Palmerston), devint une colonie britannique.

La convention de Pékin, en 1860, lui adjoignit Kowloon sur le continent et, en 1898, les Nouveaux Territoires, aux termes d'un bail emphytéotique de 99 ans.

Sans ces additions territoriales, le fameux rocher, sans eau ni ressource, ne serait pas devenu le grand magasin d'entrepôt ni le grand port de transit avec liberté d'échanges, à part quelques produits protégés par la préférence impériale.

2.

La création de Hong-Kong répondait à la nécessité de doter la Chine du Sud d'une deuxième issue pour l'écoulement de ses produits.

Déjà, à l'époque, Shanghaï n'y pouvait suffire.

Faute de pouvoir procéder à cet aménagement, les autorités chinoises furent toujours favorables aux requêtes britanniques.

Il est significatif qu'aujourd'hui le régime communiste non seulement ne proteste pas contre l'exis­ tence de Hong-Kong, mais participe à son essor.

3.

Pékin possède de gros intérêts à Hong-Kong, en plus de sa souveraineté nominale.

Sa société • China Ressources Company •, avec ses filiales • Teck Soon Hong • et • Ng Fong Hong •, contrôle 50 entreprises d'import-export et 200 maisons de gros travaillant sur consignations et avances.

Dans le circuit de distribution, 300 magasins relèvent de son autorité.

Héritier du patrimoine immobilier du Kuomintang, le gouvernement communiste chinois dispose d'une implantation qui le dispense d'investissements importants: un quai, des hangars, des installations frigorifiques en mesure de recevoir 60 000 tonnes de denrées périssables et 100 000 tonnes de marchandises diverses, une flotte marchande battant pavillon étranger évaluée à 100 unités environ, lui permettent de prendre direc­ tement en charge l'expédition de ses produits.

Chaque année, en moyenne, la Chine populaire dégage de Hong-Kong plus de 800 millions de dollars US, compte tenu des apports bancaires de sa colonie d'outre-mer.

La • Bank of China •, contrôlée par Pékin, s'élève à côté de la • Hong-Kong and Shanghai Banking Corporation •, support principal de la puissance commerciale britannique.

4.

Au cours des dix dernières années, l'essar de Hong-Kong a été considérable: 3 millions d'habitants au lieu de 700 000, 6000 usines au lieu de 1000, 10 000 lits d'hôpitaux au lieu de 1400, et des milliers d'immeubles neufs.

Une fiscalité bien­ veillante, l'absence de droits de douane et de contrôle des changes, enfin l'abon­ dance de la main-d'œuvre à bon marché ont attiré les hommes d'affaires étrangers.

A côté des Anglais et des Chinois, les Américains se sont solidement établis: en 1954, ils ne disposaient pas de 80 sociétés à Hong-Kong pour 300 aujourd'hui.

5.

Cette activité industrielle porte essentiellement sur les objets de consommation, presque toutes les matières premières étant importées.

Les marchés extérieurs tendent à se rétrécir, car plusieurs pays ont pris des mesures de protection devant l'afflux de produits peu coOteux et dangereusement concurrentiels.

Pour se survivre, Hong-Kong a besoin d'une expansion commerciale constante.

Sa population s'accroît encore annuellement de 250 000 habitants, soit par le jeu des excédents de nais­ sances, soit par l'afflux des réfugiés; et on compte un demi-million de sans-abris.

6.

Un rôle économique aussi exceptionnel a son équivalent sur le plan politique.

Au-delà des tractations pour tourner l'embargo américain sur les produits straté­ giques, Hong-Kong joue un rôle peu commun dans le domaine du renseignement et du contre-espionnage pour l'ensemble de l'Est et du Sud-Est asiatique.

Très vulné­ rable, le territoire sera probablement terre chinoise quand Pékin, admis à l'ONU, n'aura plus besoin d'un port britannique pour son commerce maritime. 2 / 2. »

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