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Honduras (1993-1994)

Publié le 16/09/2020

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« Honduras 1993-1994 C'est sans enthousiasme ni passion que les Honduriens se sont rendus aux urnes le 28 novembre 1993 pour élire leur quatrième président depuis la transition démocratique de 1980.

La campagne, opposant Oswaldo Ramos Soto, du Parti national (PN), au pouvoir à partir de 1989, à Carlos Roberto Reina, du Parti libéral (PL), a été, selon l'expression du président du Tribunal national des élections, "vulgaire et stupide".

O.

Ramos Soto a accusé C.R.

Reina d'être un dangereux communiste, tandis que le second rappelait le rôle du premier pendant la "sale guerre" des années quatre-vingt. Cet étalage de médiocrité n'a cependant pas profité aux petits partis, le Parti innovation et unité social-démocrate (PINU-SD) et la démocratie chrétienne (DC), qui n'ont obtenu respectivement que 2,7% et 1% des voix.

C.R.

Reina, âgé de soixante-sept ans, l'a emporté facilement avec 53% des voix, contre 42% pour O. Ramos Soto.

Comme dans d'autres pays, le vainqueur a proposé d'humaniser les réformes économiques libérales, sans toutefois les remettre en cause, c'est-à-dire de les accompagner de mesures destinées à atténuer leurs effets sociaux désastreux. Le nouveau président s'est plutôt singularisé par sa volonté de mettre un terme à la tutelle exercée sur l'État par les forces armées.

Ancien président de la Cour interaméricaine des droits de l'homme, il a paru disposé de la crédibilité et des appuis extérieurs nécessaires à la réalisation d'une telle tâche.

Dès son entrée en fonction, il est parvenu à faire passer la police sous autorité civile.

Mais son autre projet consistant à remplacer le service militaire obligatoire par un service "volontaire et éducatif" s'est heurté à l'intransigeance du commandant en chef des forces armées, le général Luis Alonso Discua, que le rapport de la Commission officielle des droits de l'homme, mentionnant la disparition de cent quatre-vingt-quatre personnes aux mains de l'armée pendant les années quatre-vingt a encore davantage indisposé. Enfin, un mois après son arrivée au pouvoir, C.R.

Reina a lancé la "révolution morale" promise durant sa campagne, en créant une Commission d'intervention de haut niveau, chargée d'examiner les cas les plus scandaleux de corruption administrative.

De façon symbolique, il a refusé l'enveloppe de 10 millions de dollars mise discrétionnairement à la disposition du président. L'économie du pays a poursuivi en 1993 son lent redressement avec un taux de croissance de 4%.

Mais l'inflation est passée de 10,6% en 1992 à 13,6% en 1993, ce qui n'a guère facilité les négociations avec le FMI.. »

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