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Hobbes

Publié le 22/05/2020

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« D'ordinaire, un individu se sent libre lorsque que rien ni personne ne le contraint à faire quelque chose. Lorsque l'on doit obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre façon, de ne plus être vraiment libre. Ces idées paraissent évidentes.

Peut-on pourtant les accepter sans interrogation? Peut-on opposer liberté et obéissance? Obéir, est-ce réellement renoncer à être libre? Afin de mieux comprendre cette question, nous allons analyser les termes principaux.

Qu'est-ce qu'obéir? Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre.

L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation. L'expression « être libre » peut être analysée sur deux plans.

En effet, est libre sur le plan moral ou politique celui qui a le droit de faire ceci ou cela.

Mais être libre correspond également à être l'auteur de ses actes, le véritable responsable de sa conduite, que celle-ci soit conforme ou non à ce que j'ai le droit de faire.

C'est donc sur ces deux plans que nous allons voir si l'obéissance implique ou non le renoncement à la liberté.

Renoncer, c'est abandonner quelque chose, ou la prétention à quelque chose. Pour répondre à la problématique, nous verrons dans un premier temps si obéir est forcément opposer à la liberté, puis dans un second temps, nous comprendrons que nous pouvons etre libre tout en obéissant.

  A première vue nous pouvons dire qu'obéir c'est en effet renoncer à être libre, c'est-à-dire abandonner volontairement sa liberté naturelle.

Celui qui se soumet à la volonté d'un autre, en effet, a choisi de lui remettre son pouvoir de décision.

On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, qu'il s'est libéré de son autonomie.

Mais, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté? Nous savons qu'il ne suffit pas de dire que l'on a fait qu'obéir aux ordres reçus pour excuser ou justifier notre comportement.

Nous voudrions nous cacher à nous-mêmes notre implication radicale par une sorte de mensonge qui fait que nous nous jugeons comme une chose, déterminée par des causes extérieures, alors que. »

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