Henri MATISSE:NATURE MORTE.

« Henri MATISSE NATURE MORTE Hommage à Chardin, cette œuvre de jeunesse, réalisée au temps où Matisse multipliait les copies , est bien éloignée des toiles qui feront plus tard la fortune du peintre ...

Arrivé à Par is en 1 8 91 m alg ré les ex horta­ tions de son père , Matisse s'inscrit à I'Açodé­ mie Ju lian , rote le concours d'entrée à l'Eco le des Be aux- Arts l'anné e sui van te et finit par dev enir élève libr e don s l'a te l ier d e Gus tave Mo re au à la fin de 1892.

Il hab ite un pe tit appar t ement ou 19, quoi Sa int-Mich e l, «au cinquième, à pic sur le petit bras de la Seine.

Jolie vue: à droite Notre-Dame, le Louvre à gauche, le palais de Justice et la Préfecture en face».

Il vit avec une je u ne femme no m ­ m ée Car oline Cobl oud, qui, en 1 89 4, lui donnera ~ ne fille , Ma rguerite.

Ma tisse sera admis à l' Eco le des Bea u x-Ar ts en a v ril 1895.

L'HOMME « L'histoire de ma vie est sans événements marquants, dit-il, je peux vous la raconter très brièvement.

Je suis né le dernier jour de 1869 au Cateau-Cambrésis (Nord) .

Mes parents, commerçants aisés, voulaient que je sois homme de loi et de dix-huit à vingt-deux ans, j'essayai très honnêtement d'être un clerc d'avoué à Saint-Quentin .

Mais il y avait dans cette ville une école de broderie sur tissu fondée par Quentin La Tour, et j'étais telle­ ment attiré par la peinture et le dessin que je Vingt-cinq ans plus tard, Matisse continue à peindre des nature s mortes .

Mais, entre-temps, avec quelques autres peintres, il a inventé l'art moderne .

Henri MA TISSE 1869-1954 • Nature morte • Huile sur toile 60 cm x 85 cm • Non signé • Peint en 1895 • Localisation : Montpellier, musée Fabre • Expositions : Paris, 1899, 1906, 1939, 1956; Berne, 1939 me levais tous les matins, même en hiver, pour suivre les cours, de 7 à 8 heures.

A la longue, mes parents ont consenti à ce que j'abandonne le droit et aille à Paris pour étu­ dier la peinture.» L'ŒUVRE Ce tte œuv re fa it parti e de la pér iode de for­ motion de Mati sse , dur ant laqu elle il est influencé p ar les maî tres d'a utref ois, not am­ me nt C hardin .

C'est à Lille, pui s ou Louv r e, que l'ar t iste en he r b e avait pu a dmire r d es toiles de Chardin , que les frère s Go ncourt av aient remis ou goût du jour dons les an nées 18 5 0 Il aima it chez lu i l' a tten tion acco r dée a ux ob jets, la gom me d e cou leurs sou rdes uti­ lisée .

Ic i, s on a ttac hem en t à la tradition se m a nifes te p ar le souc i po rté au x effe ts de transparence el a ux refle ts, ainsi qu'à l ' h ar m o­ nie d es tons, où les ocr es e t les brun s domi ­ nent .

Mo is, en même te m ps, Ma tisse a ass imil é l'a rt d e Céza nn e d on s la faço n d 'o rga n iser l'espace .

LA COTE Une huile sur toile de 1898, intitulée Nature morte au pichet de fruits, s'est vendue 2 millions de francs français à New York en 1992 (360000 dollars), mais les œuvres les plus récentes de l'artiste peuvent dépasser 70 millions de francs français (73 millions de francs, soit plus de 13 millions de dollars, en 1993 pour une gouache sur papier)!. »