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Hans Theodor STORM: Contes du tonneau (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Hans Theodor Storm (1817-1888) est né dans le Schleswig-Holstein, dont les paysages, qui ont imprégné sonenfance, ont aussi marqué son œuvre.

Il écrivit des poésies d'une sensualité païenne et se crut toute sa vie le plusgrand lyrique allemand.

Mais il est resté célèbre pour ses récits (Immensee, 1852 ; L'Homme au cheval blanc, 1888)qui sont les premiers exemples de « réalisme poétique ». Les soirs d'automne, deux garçons se recroquevillent dans un tonneau et, oubliant le monde autour d'eux, seracontent des histoires à la lueur d'une petite lanterne. Il y a plus de cent ans... En 1844, Storm publie trois contes sous le titre : Contes du tonneau.

Le premier se retrouve dans une versionsimilaire chez Grimm : à la demande de son fiancé, une jeune fille doit filer alors qu'elle ignore cet art.

Trois fileusesfont le travail à sa place.

A la vue des trois femmes défigurées par le filage, le mari fait détruire le rouet de safemme.

Dans le deuxième conte, un mari soupçonne sa femme et sa voisine d'engloutir de délicieux plats en sonabsence.

En fait, leur délectation consiste dans les ragots de la ville.

Dans le troisième conte, trois jeunes voleurs,rongés par leur conscience, s'enfuient, terrorisés, croyant que le monologue de leur victime s'adresse à eux et qu'ilssont repérés.

En 1873, Storm ajoute trois nouveaux contes.

Dans « Gertrude-la-Pluie », la chaleur a asséché lepays parce que Gertrude s'est endormie.

Un lutin, l'Homme de Feu, dévoile involontairement l'endroit où elle dort etfait savoir que seule une vierge, en prononçant la formule magique, peut la réveiller.

Marie, une jeune paysanne,réveille Gertrude et la pluie inonde le pays.

Dans « La Maison de Bulemann », un vieil avare refuse de l'aide à uneparente dont le fils, par sa faute, meurt peu après.

Étrangement, les chats de Bulemann grandissent de jour en jouret l'empêchent de sortir.

Il est condamné à se rabougrir peu à peu.

« C'est ainsi qu'aujourd'hui encore, [il] attend lamiséricorde de Dieu.

» Dans « Le Miroir de Cyprianus », une nourrice raconte à une comtesse, assise au chevet deson fils mourant, le drame qui toucha le château il y a plus de cent ans.

Il s'avère qu'un miroir maléfique et unlointain lien de sang expliquent la maladie de l'enfant.

Aussi la nourrice, exposant celui-ci au miroir, le guérit-elleaussitôt.

Le romantisme de Storm Les contes ont une place toute particulière dans l'œuvre de Storm.

Alors qu'il est l'une des figures principales duréalisme allemand, ses contes s'apparentent à ceux des romantiques, qui considéraient ce genre comme le plusélevé de la création littéraire.

Comme eux, il emprunte à la tradition populaire la personnification de la nature et lespetits poèmes évoquant des formules magiques.. »

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