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Hans Arp1886-1966Poète, peintre et sculpteur français né à Strasbourg, mort à Bâle.

Publié le 22/05/2020

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« Hans Arp 1886-1966 Poète, peintre et sculpteur français né à Strasbourg, mort à Bâle.

D'abord attiré par la poésie, il subit dans ses premiers textes l'influence des romantiques allemands.

En 1904, un voyage à Paris lui fait découvrir l'art moderne ; de retour à Strasbourg, il étudie aux Arts Décoratifs, puis à ceux de Weimar, avant de revenir à Paris fréquenter brièvement l'Académie Julian.

En 1909, il est avec sa famille en Suisse et participe au Moderne Bund. Un voyage à Zurich lui permet de rencontrer Kandinsky et le Blaue Reiter — avec lequel il expose en 1912 — puis Walden : il collabore à Der Sturm par quelques dessins.

De retour à Paris jusqu'au début 1915, il y côtoie Max Jacob, Apollinaire, Picasso, les Delaunay, Cravan, etc.

Déserteur de l'armée allemande, il se retrouve à Zurich où il expose (galerie Tanner) ses premières œ uvres non figuratives : les formes sont alors rectilignes, elles vont rapidement s'assouplir.

À l'invitation de Hugo Ball, il participe aux soirées du Cabaret Voltaire et devient l'un des membres éminents de dada à Zurich : il collabore aux revues et illustre de bois abstraits des textes de Huelsenbeck.

En 1917, il réalise ses premiers reliefs, de bois trouvés ou découpés : les formes sont définies aussi bien par les phénomènes naturels (bois flottés de la Trousse du naufragé , 1920-1921) que par l'artiste, et l'esthétique d'Arp est définitivement située par cette complicité avec une nature suscitant des formes que l'artiste peut retrouver et parfaire.

L'attention pour les productions aléatoires et le goût des formes simples permettent à Arp d'appartenir, sans calcul ni volte-face théorique, à des avant-gardes différentes : en 1919-1920, il lance dada à Cologne avec Max Ernst, rencontre Schwitters et Lissitzky.

Il participe ensuite à l'Exposition Internationale Dada de Paris en 1922, l'année de son mariage avec Sophie Taeuber-Arp.

Les revues auxquelles il collabore — Merz, Der Sturm, De Stijl, puis La Révolution surréaliste et les Cahiers de l'Esprit nouveau — témoignent de l'approche ouverte de son travail.

C'est pendant qu'il participe aux activités du groupe surréaliste qu'il conçoit, avec sa femme et Van Doesburg, la décoration de l'Aubette.

Installé à Meudon depuis 1926, il réalise ses premiers papiers déchirés en 1930 et aborde la sculpture en ronde bosse dès l'année suivante : dans les deux cas, il refuse la ligne droite, cherchant à définir des formes qui paraissent issues d'une nécessité ou croissance purement interne, comme si l'artiste ne faisait que les aider à se révéler.

Ses “ concrétions humaines ” (1931-1937), bien que non directement figuratives, évoquent les métamorphoses du vivant et retrouvent, dans une version plus sereine et opulente, les “ champignons-baigneuses ” ou “ têtes-soleils ” de ses bois gravés ou découpés.

Pendant cette période, Arp continue à écrire des poèmes, alternativement en français et en allemand.

Pendant la guerre, il se réfugie en Suisse, mais sa femme meurt accidentellement à Zurich en 1943.

C'est en 1946 que paraît le Siège de l'air , qui rassemble ses poèmes en français, tandis que l' œ uvre sculpté accède rapidement à une notoriété internationale (lauréat des Biennales de São Paulo en 1952 et de Venise en 1954, prix Carnegie en 1964) et que se multiplient les réalisations monumentales : reliefs (université Harvard, 1950, Unesco à Paris, 1957) et grandes sculptures (universités de Caracas, en 1953 et de Bonn en 1962, palais de l'Europe à Strasbourg en 1964).

L'évolution de ses formes se fait vers une “ abstraction ” (qu'il préfère nommer “ concrétion ”), qui, s'éloignant de l'humain, atteint une universalité cosmique et éveille dans l'esprit du spectateur les échos les plus divers.

Pour Arp lui-même, cet art concret “ fait pousser dans la tête et le c œ ur les étoiles de la paix, de l'amour et de la poésie.

Où entre l'art concret sort la mélancolie ”.. »

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