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Haïti (1998-1999): Difficultés à constituer un gouvernement

Publié le 15/09/2020

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« Haïti 1998-1999 Difficultés à constituer un gouvernement Les Haïtiens se sont finalement vus dotés d'un nouveau gouvernement le 26 mars 1999, presque deux ans après la démission du précédent.

Le Premier ministre, Jacques Édouard Alexis, nommé en juillet 1998, n'a été que partiellement approuvé par le Parlement.

La fin du mandat de ce dernier et l'entrée en fonction de J.É.

Alexis ont été annoncées par le président René Préval le 11 janvier 1999.

Bien que R.

Préval ait rappelé l'accord des parlementaires de 1995 sur la durée écourtée de leur mandat, la majorité des députés a continué à se réunir pendant quelques mois. La longue impasse politique s'est atténuée en mars 1999 avec un accord entre R. Préval et cinq petits partis extra-parlementaires sur un nouveau conseil électoral et un gouvernement dans lequel ces formations ont pris leur place. Cependant, la scène politique est restée dominée par la rivalité entre le parti Lafanmi Lavalas, de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, dont le retour au pouvoir est attendu aux élections de l'an 2000, et l'Organisation du peuple en lutte (OPL), majoritaire au Parlement, qui dénonce J.-B.

Aristide comme un futur dictateur.

Des élections législatives étaient prévues pour la fin 1999. Les escadrons de la mort - d'origine non identifiée - ont été actifs en 1998 et 1999.

Le mandat de 300 moniteurs de police de l'ONU a été reconduit fin 1998 pour une année, la nouvelle police haïtienne n'étant toujours pas à la hauteur de sa tâche.

Le chef de la police de la capitale a été arrêté pour avoir participé à l'exécution de onze personnes en mai 1999. Malgré la pauvreté grandissante des Haïtiens, le PIB a progressé de 3 % en 1997-1998, notamment dans le secteur de la sous-traitance (+ 40 %). L'agriculture a enregistré un progrès de 4 %.

Cependant, les investissements sont restés toujours aussi rares et le processus de privatisation, exigé par les bailleurs de fonds extérieurs, était très lent.

Le passage du cyclone Georges, en septembre 1998, a fait 250 morts et provoqué des pertes agricoles de 300 millions de dollars.

Le trafic de cocaïne Colombie-États-Unis via Haïti a continué de battre son plein.. »

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