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H. de TOULOUSE-LAUTREC:A MONTROUGE-ROSA LA ROUGE.La forme si particulière de

Publié le 17/05/2020

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« H.

de TOULOUSE-LAUTREC A MONTROUGE-ROSA LA ROUGE La forme si particulière de la frange de Carmen Gaudin frappa tellement les administrateurs de la fondation Barnes que le tableau fut inscrit sous le titre «La Femme à la mèche» ! En 1886 etl887, Toulouse-Lautrec fréquente encore l:atelier de Fernand Cormon.

Il y retrou ve Emile Bernard, Louis Anquetin et Vin­ cent Van Gogh.

Mais, très vite, rompant avec l'enseignement académique, il va donner libre cours à son talent personnel.

Le soir, il sort, au " Chat noir" le plus souvent, ou bien encore au "Mirliton", un cabaret situé au 84 boule­ vard de Rochechouart , où le chansonnier Aris­ tide Bruant, qui va devenir son ami, chante en argot des refrains populaires.

Il n'a pas à aller bien loin, puisque son atelier se trouve à Montmartre.

LE MODÈLE Quand Lautrec croise Carmen Gaudin avenue de Clichy, il s'enthousiasme pour la chevelure rousse de cette «jeune fille, vêtue simplement comme une ouvrière» et lui demande de poser pour lui.

Lautrec l'a représentée dans d'outres œuvres, comme La Pierreuse ou La Blanchisseuse, deux toiles qui se trouvent dans des collections privées.

Il l'appréciait particu­ lièrement car elle «était ponctuelle, très dis­ crète et resta longtemps le modèle préféré de Lautrec», raconte son ami François Gouzi, qui aioute: «Elle avait surtout le mérite exceptionnel d'être rousse.

A vrai dire, il n'était pas ennemi du factice; c'était tout juste s'il ne le préférait pas au réel».

Femme rousse ou col blanc.

Une pensionnaire de« maison» dont le visage nous reste dissimulé.

Henri de TOULOUSE-LAUTREC 1864-1901 • A Montrouge-Rosa la Rouge • Huile sur toile 72,3 cm x 49 cm • Signé en haut, à gauche, «H.T.

Lautrec» • Peint en 1886-1887 • Localisation : Marion, fondation Barnes LE SUJET Pour A Montrouge-Rosa la Rouge, Toulouse­ Lautrec s'est inspiré du personnage de la ieune prostituée que chantait Bruant dons les Refrains du Mirliton: «C'est Rosa ...

J'sais pas d'où qu'a vient 1 Alle a l'poil roux, eun'têt' de chien ...

1 Quand a'passe on dit v'là la Rouge, 1 A Montrouge.

1 Quand a'tient l'michet dan'un coin 1 Moi j'suis à côté ....

pas ben loin ...

1 Et l'lend'main l'sergot trouv'du rouge 1 A Montrouge.» L'ŒUVRE Face à une fenêtre, une silhouette se détache à contre-iour.

Seuls sont visibles le bas de son visage et le menton décidé, vus de profil, le reste étant dissimulé par son éclatante chevelu­ re rousse.

Le peintre a utilisé ici des tons qui lui sont chers: des verts éteints, des marrons , des iaunes pâles, sons oublier, de-ci de-là, une pointe de rouge.

LA COTE Peu d'huiles sur toile de l'artiste passent en vente pu blique.

En revanche, on trouve su r le marché beaucoup de lithographies, qui von t de 2 000 FF (360 dollars) à ...

3 millions de francs français (550000 dollars).

Une huile sur carton a atteint l a som me considérab le de 19 millions d e fra ncs fran çais (3 ,5 m illions de doll ars) à New York en 1994 .. »

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