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GUSTAVE FLAUBERT : sa vie, son oeuvre.

Publié le 09/12/2021

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GUSTAVE FLAUBERT est né à Rouen, où son père était chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. Le milieu familial exerce sur lui une forte emprise. Élève au collège royal de Rouen, il s'y intoxique de romantisme. Ses rêves d'adolescent se cristallisent autour d'une jeune femme rencontrée à Trouville, Elisa Schlésinger, qui incarnera pour lui, pendant toute sa vie, le visage idéal de l'amour. Sa famille le lance dans des études de droit qui ne l'intéressent guère. Il a déjà le goût d'écrire. La fréquentation d'écrivains et d'artistes rencontrés à Paris ne fera que renforcer cette vocation. En 1844, il subit la première atteinte d'une maladie nerveuse, qui l'amène à se retrancher de la vie normale. Il abandonne ses études. Il s'installe à Croisset, au bord de la Seine, dans une propriété de sa famille. Il n'interrompt son labeur d'écrivain que pour quelques voyages : en Italie, en Bretagne, en Orient, en Afrique du Nord. La vie lui apporte plus de déceptions que de joies. Après la publication de Madame Bovary, il est poursuivi en correctionnelle pour la prétendue immoralité de ce roman, et n'est acquitté que de justesse. L'Éducation sentimentale n'obtient aucun succès. Il veut tenter sa chance au théâtre. Mais la pièce qu'il fait jouer en 1874, Le Candidat, échoue lamentablement. Il se ruine pour sauver de la faillite le mari de sa nièce. Le vide se fait autour de lui. Il souffre de cette solitude, encore accrue en 1876 par la mort de George Sand, dont l'amitié lui était précieuse. « Las jusqu'aux moelles », il meurt d'apoplexie à cinquante-neuf ans.

« GUSTAVE FLAUBERT : sa vie, son oeuvre. GUSTAVE FLAUBERT est né à Rouen, où son père était chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu.

Le milieu familial exerce sur lui une forte emprise.

Élève au collège royal de Rouen, il s'y intoxique de romantisme.

Ses rêves d'adolescent secristallisent autour d'une jeune femme rencontrée à Trouville, Elisa Schlésinger, qui incarnera pour lui, pendant toutesa vie, le visage idéal de l'amour.

Sa famille le lance dans des études de droit qui ne l'intéressent guère.

Il a déjà legoût d'écrire.

La fréquentation d'écrivains et d'artistes rencontrés à Paris ne fera que renforcer cette vocation.En 1844, il subit la première atteinte d'une maladie nerveuse, qui l'amène à se retrancher de la vie normale.

Ilabandonne ses études.

Il s'installe à Croisset, au bord de la Seine, dans une propriété de sa famille.

Il n'interromptson labeur d'écrivain que pour quelques voyages : en Italie, en Bretagne, en Orient, en Afrique du Nord.

La vie luiapporte plus de déceptions que de joies.

Après la publication de Madame Bovary, il est poursuivi en correctionnellepour la prétendue immoralité de ce roman, et n'est acquitté que de justesse.

L'Éducation sentimentale n'obtientaucun succès.

Il veut tenter sa chance au théâtre.

Mais la pièce qu'il fait jouer en 1874, Le Candidat, échouelamentablement.

Il se ruine pour sauver de la faillite le mari de sa nièce.

Le vide se fait autour de lui.

Il souffre decette solitude, encore accrue en 1876 par la mort de George Sand, dont l'amitié lui était précieuse.

« Las jusqu'auxmoelles », il meurt d'apoplexie à cinquante-neuf ans. PRINCIPALES ŒUVRES Madame Bovary (1857). Pour échapper à son milieu campagnard, Emma Rouault a épousé un modeste officier de santé, Charles Bovary.Rêvant « de félicité, de passion et d'ivresse », elle souffre de la médiocrité de sa vie.

Elle a deux aventuresamoureuses, qui la laissent déçue.

Elle fait des dettes .à l'insu de son mari.

Sa situation devient inextricable.

Elledérobe de l'arsenic chez le pharmacien Homais et s'empoisonne. Salammbô (1862). Ayant fait la paix avec Rome, Carthage refuse de payer ses mercenaires.

Ils mettent alors le siège devant la ville.Un de leurs chefs, Mâtho, pousse l'audace jusqu'à dérober le zaïmph, voile de la déesse Tanit, objet sacré duquel dépend le destin deCarthage.

La fille d'Hamilcar, Salammbô, se rend auprès de Mâtho et lui reprend le zaïmph.

La révolte est finalementécrasée.

Mais la mort de Mâtho entraîne celle de Salammbô, qui aimait à son insu le chef rebelle. L'Éducation sentimentale (1869).

La première ébauche de ce roman date de 1838.

D'abord conçu comme un récit autobiographique, simple transposition du grand amour de Flaubert pour Mme Schlésinger, il s'est élargi au point deretracer la vie de toute une époque.En 1840, le jeune Frédéric Moreau rencontre Mme Arnoux, dont il s'éprend.

Tout en cherchant à faire carrière, etmalgré diverses aventures sentimentales, il reste fidèle au souvenir de cette femme exquise et pure.

En 1867, il larevoit, vieillie.

Leur entrevue est d'une tristesse poignante, la tristesse de ceux qui ont manqué leur vie et qui lesavent. La Tentation de saint Antoine (1874) : troisième version d'une oeuvre commencée en 1846.

Le saint ermite converse avec les apparitions qui viennent successivement le tenter.

L'oeuvre contient, à côté d'imagesgrimaçantes, des tableaux d'une rare magnificence. Trois contes (1877).

Ils ont respectivement pour titres : Un coeur simple, La légende de saint Julien l'Hospitalier, Hérodias.Bouvard et Pécuchet (1881).Ce récit ironique, demeuré inachevé, met en scène deux employés de bureau qui, parvenus à l'âge de la retraite,cherchent à organiser rationnellement leur existence.

Le thème fondamental en est la sottise humaine et plusparticulièrement l'engouement pour la science chez des esprits incapables de la comprendre. LE ROMANTISME DE FLAUBERT La crise romantique exceptionnellement intense que Flaubert traversa pendant ses jeunes années et qui s'accordaitavec son tempérament imaginatif et passionné, fut surmontée à force de sens critique et de volonté.

Dès lors, il futl'ennemi impitoyable de la sottise prétentieuse qui se cache parfois au fond des aspirations romantiques, et dont ilavait été dupe lui-même.Du romantisme il conserve pourtant l'enthousiasme de l'imagination et du coeur, le goût des visions éclatantes, unpenchant au lyrisme, une conception pessimiste du monde, la haine de la médiocrité, le mépris du bourgeois, qu'ildéfinit « quiconque pense bassement », et auquel il reproche son manque de délicatesse et sa méconnaissance del'art.Bien qu'il professe que l'écrivain ne doit rien livrer de lui-même, son Éducation sentimentale est un romanautobiographique.

Dans ses autres oeuvres, il a beau se forcer à une sorte de froideur objective, sa personnalitétransparaît toujours.

Lorsqu'il dit : « Madame Bovary, c'est moi », il exprime sous une forme paradoxale une idéeprofondément juste.. »

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