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La vie de province, une satire sans pitié - Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857)

Publié le 22/06/2020

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« 1. Une impression partagée ? L'ennui caractérise la vie des petites villes provinciales. Emma s'en plaint dès la première visite que fait Charles à la ferme des Bertaux : « Elle eût bien voulu, ne fût-ce au moins que pendant l'hiver, habiter la ville, quoique la longueur des beaux jours rendît peut-être la campagne plus ennuyeuse encore durant l'été». A Tostes, une fois mariée, l'impression est la même. Léon et elle, à Yonville, partagent le même sentiment, c'est d'ailleurs ce qui les unit dès leur première rencontre. ...»

« 1 / 2 La vie de province, une satire sans pitié !..'.image de la Nonnandie présentée ici est un concentré des défauts de la vie provinciale plus qu'un portrait pittoresque fidèle, d'autant qu'elle est vue par les personnages eux-mêmes, avec le regard critique de Flaubert.

D L'ennui 1.

Une impression partagée 1 L'ennui caractérise la vie des petites villes provinciales.

Emma s'en plaint dès la première visite que fait Charles à la ferme des Bertaux : « Elle eût bien voulu, ne fût-ce au moins que pendant l'hiver, habiter la ville, quoique la longueur des beaux jours ren - dît peut -être la campagne plus ennuyeuse encore durant l'été».

A Tostes, une fois mariée, l'impression est la même .

1 Léon et elle, à Yonville, partagent le même sentiment, c'est d'ailleurs ce qui les unit dès leur première rencontre .

2.

L'absence de distractions « Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l"ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son cœur».

1 Après avoir passé en revue les différents habitants du bourg, Léon insiste sur �vo manque de distractions qui caractérise la ville.

Flaubert décrit rapidement quelques bâtiments et écrit : «Il n'y a plus ensuite rien à voir dans Yonville».

Seule, la diligence l'Hirondelle met un peu d'animation en arrivant et en par­ tant.

De la visite d'une nouvelle filature de coton dans les environs, Flaubert dit : « Rien pourtant n'était moins curieux que cette curiosité».

L'auberge du Lion d'or est le seul endroit de rencontres pour les hommes, comme Homais, Binet et Léon qui y dînent.

1 L'occupation des femmes, chez elles, est le comm érage , dont est victime Emma.

3.

La monotonie Les journées en province se succèdent immuablement et se dérou�ux%o sans surprise : « Elles allaient donc maintenant se suivre ainsi à la file, toujours pareilles, innombrables, et n'apportant rien! », pense Emma.

Aussi la tenue des comices agricoles à Yonville constitue -t-elle un événement considérable pour tous, qui provoque affluence et jubilation. 2 / 2. »

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