Guatémala 1995-1996
Publié le 15/09/2020
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Guatémala 1995-1996
Les élections générales du 12 novembre 1995 ont été marquées par une nette
domination des partis conservateurs.
Ainsi, les deux candidats en lice pour le
second tour de l'élection présidentielle ont été Alvaro Arzu, du Parti de
l'avancée nationale (PAN, droite modérée), et Alfonso Portillo Cabrera, du Front
républicain guatémaltèque (FRG, formation de l'ancien dictateur Ríos Montt).
C'est le premier qui l'a emporté d'une courte tête (36,5 % des suffrages, contre
22 % à son adversaire), le 7 janvier 1996.
Le PAN a également obtenu la victoire
aux législatives, avec 42 sièges sur 80.
L'élection d'A.
Arzu à la présidence de la République a marqué une étape
importante dans le processus de paix passant par la négociation avec la
guérilla.
Dès son entrée en fonction, il s'est montré désireux d'accélérer des
négociations en retard d'une année par rapport au calendrier.
Il a nommé de
nouveaux représentants du gouvernement à la Commission de paix (Copaz) et en a
confié la coordination à un sociologue, Gustavo Porrras, ancien membre d'un
mouvement de gauche proche de la guérilla.
La visite, fin janvier 1996, de deux
hauts fonctionnairse de l'ONU a confirmé l'appui de la communauté internationale
au processus de paix.
Et lors de la première étape de son voyage en Amérique
centrale, le 5 février suivant, le pape a déclaré au président qu'"il est urgent
d'instaurer une paix véritable." Le 25 février, le nouveau chef de l'État s'est
rendu secrètement à Mexico pour dialoguer personnellement avec les dirigeants de
l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG, mouvement de guérilla).
Cette initiative inédite - aucun président n'avait rencontré les guérilleros
jusqu'alors - a établi d'emblée un climat de confiance.
L'URNG a annoncé que
1996 serait l'année de la paix et, le 20 mars, a décrété un cessez-le-feu
unilatéral.
Le 6 mai, un accord a été signé sur la terre, l'éducation et la
santé, autant de thèmes qui bloquaient les négociations depuis avril 1995.
Le Guatémala doit également faire face à une importante vague de délinquance.
Le
nouveau président n'a pas caché qu'il n'hésiterait pas à faire appliquer la
peine de mort rétablie par son prédécesseur.
Mais pour la Mission des Nations
unies au Guatémala (Minugua), le véritable problème est l'impunité dont
jouissent aussi bien les délinquants que les militaires et surtout la police.
Selon le quatrième rapport de la Minugua, près du quart des violations des
droits de l'homme seraient de son fait.
Le département d'État américain a, lui
aussi, insisté sur le manque de volonté politique existant dans ce domaine..
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