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Guatémala 1989-1990

Publié le 15/09/2020

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« 1598 personnes assassinées, 2517 blessées, 808 séquestrées ou disparues au premier semestre de 1989, le Guatémala a connu une dramatique recrudescence de la traditionnelle violence politique.

Les "escadrons de la mort" d'extrême droite que l'on croyait disparus, comme la Mano blanco, ont réapparu, alors que d'autres se sont créés.

De son côté, la guérilla a intensifié ses activités et, pour la première fois depuis sept ans, a porté des coups jusque dans la capitale.

L'année 1989 avait pourtant bien commencé.

Le 2 février, à l'occasion de l'investiture du président vénézuelien Carlos Andres Perez, l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (UNRG) proposait la réouverture du dialogue avec le gouvernement.

Le 1er mars, la Commission nationale de réconciliation (CNR), prévue par les accords de paix régionaux de 1987 (Esquipulas II), inaugurait un dialogue national réunissant une quarantaine d'organisations et de partis politiques, mais en l'absence de l'armée, de la guérilla et du très puissant Comité coordinateur d'associations agricoles, commerciales, industrielles et financières (CACIF).

L'absence de tradition historique de négociation politique se faisait très vite sentir, et le 9 mai 1989, un nouveau coup d'État avortait, un an après l'échec d'une première tentative.

La situation économique n'étant pas brillante, l'agitation sociale est venue pendant l'été se mêler à la violence politique.

Le 5 juin, les enseignants, bientôt rejoints par de nombreux autres fonctionnaires, entamaient une grève de onze semaines appuyant des revendications salariales. Au milieu de cette violence, le président Vinicio Cerezo a tenté à plusieurs reprises de reprendre l'initiative.

Ainsi le 25 août, il annonçait un nouveau plan économique, le "programme des 500 jours", destiné à la "rénovation de la gestion publique pour la consolidation démocratique".

Mais l'impunité de l'extrême droite et des secteurs durs de l'armée est restée une donnée majeure du pays.

Condamnés le 29 novembre 1989 à de lourdes peines de prison, les militaires responsables de la tentative de coup d'État du 9 mai étaient libérés le 29 janvier 1990, après qu'une cour d'appel eut annulé la condamnation.

La chute vertigineuse des cours du café, la baisse des investissements en raison de la violence et une inflation de 30% ont été autant de facteurs de préoccupation supplémentaires.

La campagne électorale pour les élections de 1990, commencée très tôt, n'allait par ailleurs pas être de nature à apporter le calme dont aurait besoin le pays.. »

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