Guadeloupe (1986-1987)
Publié le 15/09/2020
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Guadeloupe 1986-1987
La nomination de l'ancien patron national de la Direction de la surveillance du
territoire (DST), Yves Bonnet, au poste de commissaire de la République en avril
1986 a coïncidé avec un raidissement de l'attitude gouvernementale française.
"Le préfet a reçu des instructions pour rétablir l'autorité de l'État", a
déclaré en février 1987 Bernard Pons, ministre des départements et territoires
d'outre-mer (DOM-TOM), avant d'adresser une mise en garde à l'Union populaire
pour la libération de la Guadeloupe (UPLG).
Quelques mois plus tôt, la
principale formation indépendantiste de l'archipel avait qualifié la politique
du gouvernement de Jacques Chirac d'"ultracolonialiste", et les plus durs des
indépendantistes militants étaient même repassés à l'action.
Quatorze attentats
à la bombe ont été commis dans la nuit du 24 au 25 novembre 1986, juste avant
l'arrivée de la course de voiliers "La route du rhum".
L'UPLG n'a visiblement
pas surmonté ses divergences internes, mais plusieurs de ses dirigeants ont
confirmé, dans le même temps, les orientations prises lors du forum économique
de décembre 1985: mise en sourdine des slogans séparatistes, et participation à
la vie politique traditionnelle.
Quelques scandales ont aussi défrayé la chronique.
En septembre 1986, un rapport
établi à la demande du nouveau président du Conseil régional, Félix Porto (Parti
socialiste), a mis en cause la gestion de son prédécesseur.
Entre 1983 et 1985,
sous l'autorité de José Moustache (ex-responsable du Rassemblement pour la
République - RPR), quelque 6,5 millions de francs auraient "disparu" des
caisses.
L'ancien président s'est défendu d'avoir bénéficié de malversations.
Le
même mois, un maire de droite a été inculpé de fraude électorale pour avoir
distribué des billets de cinq cents francs pendant la campagne des élections
sénatoriales.
Enfin, un juge d'instruction de Pointe-à-Pitre, Robert Tchalian, a
fait l'objet de plusieurs tentatives d'assassinat.
L'archipel n'a cependant pas vécu seulement au rythme des "affaires".
La banane
a profité du déclin de l'industrie sucrière et a totalisé 43% des exportations,
et l'installation d'un magasin franc dans le port autonome de Jarry a redonné un
peu de dynamisme au commerce local..
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