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Guadeloupe (1985-1986)

Publié le 15/09/2020

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« Guadeloupe 1985-1986 Ce département français d'outre-mer (DOM) avait vécu l'année 1984 sous le signe de la violence.

Durant les journées des barricades (24-29 juillet 1985), Pointe-à-Pitre s'est embrassée à nouveau en signe de solidarité avec le militant indépendantiste Georges Faisans.

Mais la fièvre est vite retombée.

A la fin octobre, l'Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC) proclamait une "trêve des actions militaires".

Et comme pour ne pas être en reste, sa rivale indépendantiste, l'Union pour la libération de la Guadeloupe (UPLG), opérait un revirement spectaculaire, en annonçant la tenue très consensuelle, à la mi-décembre, d'un forum sur le développement de l'archipel.

Finie la stratégie de rupture, vive la politique de la main tendue! L'initiative qui a pris à contrepied la classe politique a obtenu un succès de curiosité chez les socioprofessionnels.

Cette opération d'union sacrée contre le marasme économique a également permis de lancer publiquement le débat sur le contenu d'une éventuelle indépendance.

Si cette orientation nouvelle était confirmée, elle amorcerait une probable redistribution des cartes politiques. Au baromètre électoral, la gauche a enregistré une petite poussée lors du scrutin législatif et régional du 16 mars 1986: elle a obtenu deux députés sur quatre, et la présidence du conseil régional est allée à un élu socialiste, Félix Proto.

Chef de file de la droite, Lucette Michaux-Chevry a rassemblé plus de 35% des suffrages sur la liste qu'elle conduisait et a fait son entrée dans le gouvernement de Jacques Chirac en inaugurant le secrétariat d'État à la francophonie. L'artificielle économie de consommation, entretenue par un secteur tertiaire hypertrophié, n'a guère évolué.

En 1985, 55% de la masse des salaires distribués l'a été à des fonctionnaires.

Sans cette injection financière métropolitaine, le moteur guadeloupéen connaîtrait bien des ratés.

Grâce à des marchés protégés, les productions sucrière et bananière se maintiennent tant bien que mal.

Le secteur du tourisme, qui assure un travail à environ sept mille personnes, moribond en 1984 et 1985, tente de promouvoir une nouvelle image de marque, celle d'une île apaisée, pour attirer les vacanciers.

Il reste aussi à endiguer un chômage élevé (27%), en dépit de l'émigration, qui touche surtout les jeunes (50% de sans-emploi longue durée), exclus des mirages de la départementalisation.. »

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