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Grèce (2004-2005): Scandales politiques et religieux

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 2004-2005 Scandales politiques et religieux Les jeux Olympiques d'Athènes (août 2004) ont été salués par la presse internationale comme un succès, qui n'a cependant pas réussi à cacher une actualité politique mouvementée. En effet, une vive polémique a éclaté en septembre 2004 à propos du déficit budgétaire : le nouveau gouvernement conservateur de Kostas Karamanlis (Nouvelle République) a accusé son prédécesseur socialiste de l'avoir minimisé, en excluant les dépenses militaires, afin de pouvoir entrer dans la Zone euro en 2002.

Cette révélation a provoqué un scandale à Bruxelles et à la Banque centrale européenne (BCE) dont le vice-président, Lucas Papademos, était à l'époque gouverneur de la banque centrale grecque.

Pourtant, l'exclusion des dépenses militaires du budget avait été acceptée par la Commission européenne, laquelle souhaitait une réforme en profondeur de l'État grec, mais comprenait les préoccupations militaires de ses dirigeants en raison du différend persistant depuis 1976 avec la Turquie sur la délimitation du plateau continental de chaque pays dans la mer Égée.

Par ailleurs, une série de scandales financiers impliquant des dignitaires de l'Église orthodoxe a contraint l'archevêque d'Athènes, Mgr Christodoulos, à lancer une opération « catharsis » (purification) et renforcé le camp des partisans de la séparation de l'Église et de l'État. Le gouvernement n'a pas mené de réformes majeures après son arrivée au pouvoir en mars 2004, malgré sa promesse de changer le système des retraites.

Le PASOK (Mouvement socialiste panhellénique) a, quant à lui, tenu son VIIe congrès en mars 2005, confirmant à sa tête Georges Papandréou.

Le PASOK et Nouvelle République (les deux partis de gouvernement) se sont mis d'accord pour porter à la présidence de la République un ancien ministre des Affaires étrangères socialiste, Karolos Papoulias, 75 ans, à la fin du second mandat de Kostis Stephanopoulos (12 mars 2005).

L'élection du président de la République, par le Parlement, à la majorité des deux tiers, requiert en effet un tel accord bipartisan.

Les deux partis ont également voté la ratification du Traité constitutionnel européen le 19 avril 2005, bien que le PASOK ait exprimé sa préférence pour un référendum. Kostas Karamanlis a poursuivi la politique de rapprochement avec la Turquie, sans obtenir de résultat probant sur les contentieux en mer Égée.

Le différend avec l'ancienne république yougoslave de Macédoine sur son nom (revendiqué par la Grèce comme partie intégrante de son patrimoine) a rebondi lorsque le gouvernement américain l'a reconnue sous le nom de « République de Macédoine » en janvier 2005.. »

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