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Grèce (2001-2002) : Une influence nouvelle au sud-est de l'Europe

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 2001-2002 Une influence nouvelle au sud-est de l'Europe Alors que la Grèce avait obtenu, grâce à la fermeté et aux succès du gouvernement socialiste dirigé par Kostas Simitis, d'entrer dans la Zone euro en janvier 2001, les Grecs s'accoutumaient bien, depuis janvier 2002, en dépit de l'attachement sentimental qu'ils affichaient pour leur monnaie nationale, la drachme, à l'usage de la monnaie européenne.

L'euro souligne symboliquement à la fois leur ancrage dans l'Union européenne (UE), que la Grèce devait de nouveau présider au premier semestre 2003, et la diminution de l'influence politique exercée par les États-Unis pendant la Guerre froide, et au cours de la période de dictature des colonels (1967-1974), puis pendant la crise de 1974 à Chypre. En juillet 2002, le démantèlement engagé du groupe terroriste du «17 novembre», responsable d'une cinquantaine d'attentats et d'une vingtaine d'assassinats depuis 1975, a mis fin à son impunité et opéré sur ce plan une normalisation attendue. La Grèce réunit donc de bonnes conditions pour développer ses atouts au sud-est de l'UE.

Banques, compagnies d'assurances, entreprises de commerce ou d'ingénierie ont en effet multiplié leurs implantations et leurs activités dans un voisinage géographique reconnu comme «culturellement proche».

Outre Chypre, moins importante pour le volume des affaires qu'en raison de ses affinités électives, la Macédoine, la Roumanie et la Bulgarie sont apparues comme des objectifs assez prometteurs, tandis qu'étaient explorées et évaluées les possibilités de l'Albanie, du Monténégro, de la Serbie et même de la Turquie.

La géographie des succursales des entreprises grecques à l'étranger, qui se calquait naguère discrètement sur celle des centres de décision d'importance mondiale et directement sur celle de la dispersion des Grecs de l'émigration, illustre le nouveau réseau d'influences édifié par la Grèce dans le sud des Balkans, la mer Noire et la Méditerranée orientale. La situation dans la mer Égée est demeurée difficile.

Cependant, les raisons n'en étaient plus tant les contentieux entre la Grèce et la Turquie - d'autant que le gouvernement grec, acquis aux principes des contacts et des négociations diplomatiques, se refusait à exagérer l'importance des provocations auxquelles se livraient, aux frontières de l'État grec, des éléments des forces aéronavales turques -, que les trafics en contrebande et surtout les transferts de migrants clandestins entre le Proche-Orient et les rivages de l'UE.

Une fraction minoritaire de l'opinion publique est cependant restée attachée à un chauvinisme illustré par le saccage de quelques ouvrages macédoniens, bulgares et roumains au Salon du livre de Salonique, fin mai 2002. La Grèce offre toutefois l'exemple d'une économie et d'une société qui utilisent sans heurts graves les ressources de l'immigration étrangère.

Une partie des emplois peu qualifiés de la marine marchande, des services touristiques, de l'agriculture et de l'élevage et du bâtiment sont en effet confiés à des immigrés d'Asie, du Proche-Orient, de l'Europe orientale et surtout à près d'un demi-million d'Albanais dont une partie se fixe en Grèce.. »

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