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Grèce (1995-1996)

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 1995-1996 Le "territoire utile" de la Grèce est aujourd'hui très réduit: la plupart des montagnes dépeuplées n'ont plus que des rôles d'impluvium, l'agriculture moderne, orientée par les marchés, est presque toute contenue dans les plaines irrigables, les activités touristiques, saisonnières, sont bornées à une partie des littoraux et des sites archéologiques.

La moitié de la population, dont la croissance est très lente, est rassemblée dans les agglomérations d'Athènes (plus de 3 millions d'habitants), de Saloni-que (600 000) et de quelques chefs-lieux atteignant ou dépassant 100 000 habitants. La Grèce, incorporée à la Communauté économique européenne (CEE) depuis 1981, s'est intégrée aux réseaux européens par toute une série de participations intéressant les domaines de la banque, de la distribution et de l'industrie.

Le pays constitue ainsi l'une des frontières de l'Union européenne à l'est, à la fois jouxtant le Proche-Orient et au contact de l'ancien espace économique soviétique, avec deux types de conséquences.

D'une part, la Grèce est devenue un pays d'immigration, attirant une population parfois qualifiée, à la recherche de travail ou de liberté: Polonais, Roumains, Albanais, Kurdes, Iraniens, Asiatiques, souvent entrés illégalement.

D'autre part, les hommes d'affaires grecs ont redécouvert, des Balkans au Kazakhstan et de la mer Noire au Levant, des lieux marqués par leurs ancêtres qui y avaient fixé d'anciennes colonies de marchands, ou ont retrouvé divers noyaux de peuplement dont les plus récents datent de la fin de la guerre civile grecque en 1950.

Ils ont repris dans le monde arabe une partie des rôles qu'ils y jouaient avant d'abandonner leurs positions en Égypte suite aux nationalisations des années cinquante, figurent parmi les investisseurs, les commerçants et les entrepreneurs les plus actifs en Roumanie, Bulgarie, Albanie, Serbie et sont en progression en Russie.

Les profits de ces activités viennent s'ajouter aux transferts financiers des émigrés dispersés d'Europe occidentale en Amérique du Nord et en Australie, aux gains des armateurs à la tête de l'une des premières flottes marchandes du monde, aux bénéfices du tourisme - environ dix millions de visiteurs par an -, aux aides européennes pour l'aménagement du territoire et pour l'ajustement économique. Ces rentrées "invisibles" apparaissent nécessaires dans une économie toujours marquée par un taux d'inflation élevé et où les activités industrielles paraissent fragiles, sauf dans l'agroalimentaire et dans quelques industries lourdes, polluantes et énergivores, mais génératrices d'exportation (ciments, alumine, aluminium). La médiocrité des relations de voisinage de la Grèce, qui bride son expansion économique, est venue rappeler que la question d'Orient posée dès le XIXe siècle par la décomposition de l'Empire ottoman plurinational n'était pas complètement résolue.

De plus, ces tensions servent aux acteurs des débats politiques intérieurs tant à se démarquer qu'à jouer des réflexes nationalistes.

Mais après le remplacement, en janvier 1996, d'Andréas Papandréou, malade - et qui finit par mourir le 23 juin 1996 -, par Kostas Simitis à la tête d'un gouvernement de centre gauche rajeuni et modernisateur, seules les disputes avec la Turquie, à propos de la frontière en mer Égée et de Chypre, ont empiré; le contentieux qui porte sur le statut d'une minorité grecque en Albanie autant que sur l'afflux de. »

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