Databac

Grèce: 1989-1990

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Grèce: 1989-1990. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Grèce 1989-1990 Après la crise de confiance causée par le scandale du banquier Georges Koskotas qui frappa de plein fouet le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), au pouvoir depuis 1981, la Grèce est entrée dans un processus laborieux d'alternance.

Il n'a pas fallu moins de trois élections en dix mois pour que le pouvoir revienne à Constantin Mitsotakis, chef du parti de la droite libérale, Nouvelle démocratie (ND).

Les élections du 16 juin 1989, qui se sont déroulées dans un climat passionnel réchauffé par des révélations successives sur les responsabilités des ministres de l'ancien gouvernement dans le scandale Koskotas, donnèrent 44,25% de voix et 144 députés à la ND, 39,15% et 125 sièges au PASOK et 13,12% (29 députés) à la coalition de la gauche communiste, sur un total de 300 sièges.

Après des tractations qui durèrent plusieurs semaines, l'ancienne opposition au PASOK décida de former une coalition chargée d'opérer la "catharsis" (l'épuration) des membres de l'ancien gouvernement, y compris son chef, Andreas Papandréou, et d'organiser de nouvelles élections en novembre 1989.

Il s'agissait donc d'un gouvernement de "juges" de l'ancienne direction. Les communistes, qui réussissaient coup sur coup deux premières, celle de surmonter leurs divergences internes en formant une coalition électorale et celle d'un "compromis historique" de coalition avec la droite, posèrent comme condition de leur participation au gouvernement le choix d'un Premier ministre moins politiquement marqué que C.

Mitsotakis.

Ainsi fut formé le gouvernement de Tzannis Tzannetakis. Aux élections de novembre 1989, la ND augmenta son score, atteignant 148 députés (46,20% des voix), mais le PASOK en fit autant avec 128 sièges (40,67% des voix) aux dépens de la coalition de gauche qui chuta à 10,96% (21 sièges).

En même temps, un écologiste entra pour la première fois au Parlement grec.

Cette fois ce fut une coalition nationale qui se constitua sous la présidence d'un économiste de renom mondial, Xénophon Zolotas, mais âgé (85 ans), prisonnier des différentes tendances politiques et paralysé par les nouvelles perspectives électorales. Ainsi, la transition politique, s'ajoutant aux scandales, finit par désorganiser complètement l'économie du pays.

En mars 1990, X.

Zolotas se trouvait dans l'obligation d'assurer les fonctionnaires qu'ils recevraient normalement leur salaire d'avril, ainsi que leur prime de Pâques.

Cette précision n'était pas inutile, puisqu'en décembre le gouvernement avait dû emprunter 50 millions de dollars pour payer les salaires et la prime de Noël.

Le déficit de la balance des comptes courants, qui est passé de 1,01 milliard de dollars en 1988 à 2,5 milliards en 1989, a atteint le milliard de dollars pour les seuls mois de janvier et de février 1990, avec une inflation (14,9% en 1989) la plus élevée de la CEE.

D'autre part, les partis ont proposé de supprimer l'imposition des retraités (ND) ou de doubler les pensions agricoles (PASOK). Enfin, aux élections du 8 avril 1990, la ND, continuant sa progression, gagna 46,88% des voix (150 députés), c'est-à-dire la moitié des sièges du Parlement grec.

En s'adjoignant l'unique député du centre, C.

Mitsotakis put enfin former son gouvernement.

Le PASOK chuta à 38,62% et la coalition de gauche à 10,28%. Les écologistes conservèrent leur siège, tandis que les musulmans de la Thrace occidentale, appuyés par le gouvernement turc, firent élire au Parlement deux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles