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Grèce: 1986-1987

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 1986-1987 Accès au bilan annuel suivant Accès au bilan annuel le plus récent En Grèce, le recul du Mouvement panhellénique socialiste (PASOK) du Premier ministre Andréas Papandréou aux élections municipales d'octobre 1986 a relativisé son succès de 1985 aux législatives.

Bien qu'ils n'aient pas retrouvé de leader indiscuté, les conservateurs de la Nouvelle démocratie, soutenus par les nostalgiques de la junte militaire qui sombra dans le désastre de Chypre (1974), l'ont emporté à Athènes, Le Pirée, Salonique, grâce à un mauvais report des voix communistes "orthodoxes".

Ailleurs, la gauche l'a emporté partout où elle se présentait en coalitions unies.

Si le PASOK a conservé un léger avantage général, ce scrutin a signalé la reconstitution des bastions traditionnels de la droite (Sud Péloponnèse, Macédoine occidentale), confirmé le maintien de quelques fiefs notabiliaires et des banlieues rouges et il a vérifié l'emprise communiste sur les villes moyennes gonflées par l'exode rural et les retours d'émigration.

Coup d'arrêt ou promesse d'échec pour le parti au pouvoir? Puisque la compétence des municipalités reste limitée et que leur budget total n'atteint que 5 milliards de francs (5,25 fois moins qu'en France à population égale), il faut prendre ces résultats comme l'expression de la déception d'électeurs qui éprouvent la difficulté de vivre dans des villes dont la croissance a été trop rapide pour être parfaitement équipées, et sont agacés devant le relèvement des impôts, la stagnation des niveaux de vie et le freinage de la consommation. C'est le même mécontentement qu'ont exprimé les grèves et manifestations organisées dans toutes les branches d'activité.

Ces difficultés ont fait ressortir l'absence de coordination entre le PASOK et les forces syndicales. Au printemps 1987, les socialistes ont dû aussi faire face à de vives et spectaculaires protestations du clergé orthodoxe.

Celui-ci entendait ainsi s'opposer à la sécularisation des derniers biens d'Église voulue par le gouvernement. Changeant seulement les titulaires de quelques ministères, le gouvernement s'en est tenu à la politique décidée en 1985 pour la modernisation du pays.

L'entrée dans le Marché commun exigeait des réajustements durables: adapter une production agricole naguère diversifiée et autarcique aux quotas communautaires, modifier les structures très émiettées de l'appareil industriel et commercial, moderniser le système d'imposition (TVA), contenir les salaires pour faciliter l'investissement et reprendre le contrôle de l'inflation.

Cette politique exigeante mise au point par le ministre Costas Simitis a surpris un peuple qui imaginait que l'assistance financière de l'Europe industrielle réglerait beaucoup des problèmes de croissance du pays.

L'équipement s'est poursuivi: remembrement, agriculture de groupe, irrigation, hydro-électrification pour économiser le pétrole, électricité thermique sur lignite pour augmenter la puissance installée et mieux utiliser le réseau...

Il a fallu adapter le secteur commercial aux règles du Marché commun et diversifier la production industrielle.

Malgré d'utiles modernisations, la production agricole a peu augmenté (défauts de structure et aléas climatiques) ; les services stagnent (ralentissement du tourisme, marasme du commerce international et des affrètements), et le secteur secondaire (mines, industries, bâtiment) est soumis aux revendications salariales et traverse une crise d'adaptation.

Le chômage affecte surtout les plus jeunes.. »

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