Grand oral IA

« L’IA est-elle un danger pour l’environnement ? Intro : qu’est-ce que l’IA ? De nos jours nous sommes confrontés à de nouvelles technologies telles que, les IA, qui ont pour objectif de simuler l’intelligence humaine.

Pour cela, elles se basent sur quatre piliers : la reconnaissance, la prise de décision, l’interaction et la création.

Afin de faire tout cela, elles doivent apprendre en utilisant des grandes bases de données nommées big data.

C’est le machine learning.

Tout cela nécessite de nombreux ordinateurs et calculateurs, réunis dans des data center. L’une des problématiques liées à tout cela est l’environnement qui est un point de réflexion essentiel de nos jours.

En effet, on parle de plus en plus de réchauffement climatique notamment avec la recherche d’amélioration permanente des nouvelles technologies qui ont un impact environnemental conséquent. Nous pouvons donc nous poser la question si les IA sont-elles compatibles avec l’environnement ou sont-elles un danger pour celui-ci ? Dans un premier temps, nous allons nous intéresser aux matières rares utilisées pour les serveurs servant à faire fonctionner les IA.

Puis nous verrons la problématique liée au refroidissement des data center et nous finirons par en dégager les solutions possibles. 1) Utilisation de matières rares pour le matériel Les matières rares tel que le cobalt sont utilisées pour les data center, les centres où toutes les données des IA sont stockées.

La politique qui est développée par rapport à ça et celle du toujours plus, l'IA a toujours besoin d'en savoir plus, ce qui pousse à agrandir ces big data et utiliser plus de matières rares, ce qui, vous vous en doutez, est loin d’être une bonne chose du point de vue environnemental.

Car en effet, l’extraction de ces métaux implique des procédés chimiques nécessitant des quantités colossales d’eau et de produits chimiques et toxiques.

Il faut dire qu’extraire ces terres rares demande une quantité colossale d’énergie étant donné que ce sont parfois des milliers de tonnes de minerai traités pour obtenir seulement quelques tonnes de rares.

Ces procédés rejettent même des produits radioactifs ! L’exemple le plus extrême et frappant est en Chine, aux environs de la ville de Baoutou, principale région minière du pays.

En effet, on y mesure une radioactivité plus de 2 fois supérieure à celle de Tchernobyl ! Les légumes ne poussent plus, le bétail meurt, et les habitants respirent des vapeurs nocives. Néanmoins, il est nécessaire d’apporter certaines précisions.

Premièrement, cet exemple est à nuancer, car les normes environnementales de la Chine sont loin d’être idéales de par une attention au respect de l’environnement moins élevée que dans d’autres pays. De plus, même si il est évident que l’impact de l’utilisation de matières rares dans le but de créer les infrastructures nécessaires au fonctionnement des IA est conséquent, il est important de rappeler que ces matériaux sont aujourd’hui utilisés dans l’extrême majorité des nouvelles technologies, dont les téléphones, les écrans télés, et bien d’autres technologies utilisées au quotidien et produites en grand nombre.

La part d’utilisation de ces ressources réservée aux IA n’est qu’une infime partie de l’exploitation des matières rares. Enfin, la dernière nuance à apporter, est que l’exploitation minière de ces minéraux présente surtout un enjeu géopolitique.

En effet, même si la Chine ne possède « que » 30 à 50% des réserves mondiales, c’est elle qui produit à elle seule 85% des terres rares consommées actuellement!! La chine étant donc, étant donnée l’importance de ces ressources de nos jours, devenue incontournable, l’enjeu géopolitique est presque aussi important que l’enjeu environnemental.

Néanmoins, il est important de réguler ces exploitations pour tendre vers une.... »