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Grand oral du bac : LA PRATIQUE SPORTIVE _ PREVENIR LES ACCIDENTS LIES AUX EXERCICES PHYSIQUES

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Grand oral du bac : LA PRATIQUE SPORTIVE _ PREVENIR LES ACCIDENTS LIES AUX EXERCICES PHYSIQUES Ce document contient 2896 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sports et Loisirs.

« « Un esprit sain dans un corps sain ».

L'exercice physique est incontestablement bénéfique et recommandé pour la santé.

Cependant chaque sport, qu'il soit pratiqué à l'école, par loisir ou en compétition, individuellement ou collectivemen� présente des risques de lésions pour l'organisme.

Les blessures varient selon les sports mais elles sont toujours possibles et peuvent survenir chez n'importe qui.

Schématiquement, les sportifs font face à deux types d'accidents : • des traumatismes aigus (par exemple un muscle ou un tendon n'est pas suffisamment préparé) ; • des traumatismes secondaires (liés au surmenage chronique par exemple).

Les lésions les plus fréquentes concernent essentiellement les muscles, les articulations et les os.

Connaltre et avoir conscience de ces risques permet de les prévenir en appliquant certaines règles de sécurité et en ayant une hygiène de vie équilibrée.

Quant aux os, ils sont maintenus entre eux au niveau des articulations par des ligaments, tissus souples et résistants.

Les tendons ont une structure identique et sont composés des mêmes fibres que les ligaments.

Ils bénéficient d'une plus grande élasticité mais d'une moindre solidité.

Ceci leur confère à la fois une plus grande résistance aux traumatismes en vertu de leur élasticité mais une plus grande vulnérabilité aux phénomènes d'usure et de sollicitations excessives.

Les articulations sont des points anatomiques où les os se déplacent les uns par rapport aux autres et qui sont particulièrement sollicités lors de la pratique sportive et donc potentiellement le siège de nombreuses lésions.

.1-----------_, Quel que soit le sport, les lésions QUELQUES GÉNÉRALITÉS ANATOMIQUES La pratique sportive sollicite divers tissus et organes qui mettent en mouvement le corps et qui sont plus particulièrement vulnérables lors d'accidents.

Les muscles existent sous deux formes : le muscle blanc et le muscle rouge (encore appelé muscle strié ou squelettique) qui est l'organe central de l'activité physique.

Ce dernier est constitué de fibres musculaires, elles-mêmes composées de cellules qui contiennent de nombreux petits filaments disposés parallèlement Grâce à un apport d'énergie chimique, ces filaments sont capables de glisser les uns sur les autres et de provoquer la contraction musculaire.

Les muscles, en se contractant et en se rétractant, entraînent avec eux le déplacement des os, ces organes rigides musculaires sont très fréquentes.

En dehors des ecchymoses, des hématomes ou des plaies pouvant être provoqués par des coups, on distingue des lésions bénignes pour lesquelles il n'y a pas d'atteintes anatomiques : les dystonies musculaires (anomalies du tonus musculaire).

Par ailleurs, surviennent des accidents traumatiques (c'est-à­ dire une blessure locale produite par un agent extérieur), plus graves, provoquant des lésions anatomiques musculaires.

lES DYSTONIES MUSCULAIRES les crampes musculaires Elles peuvent survenir pendant un effort physique, quelques heures a p rés l'exercice et souvent pendant la nuit Il s'agit de contractions brutales, intenses et douloureuses d'un muscle ou d'un groupe de muscles.

Localisées le plus souvent dans le mollet, la cuisse ou dans le pied, elles peuvent durer de quelques secondes à quelques minutes sans pouvoir être contrôlées.

Avec la douleur, il y a une invalidité qui cède spontanément ou avec des massages, des étirements ou encore avec de la thermothérapie (chaleur).

Il est préférable ensuite de ne pas reprendre l'activité et de boire de l'eau sucrée et minéralisée.

Favorisées par le froid et la fatigue (mais aussi la grossesse, la pilule, les états de déshydratation, l'abus d'excitants ...

), les crampes sont dues soit à une accumulation de déchets de fabrication d'énergie (de l'acide lactique notamment) au niveau du muscle pendant l'exercice, soit à une irrigation insuffisante du muscle.

Si elles sont trop fréquentes, elles peuvent être le signe d'une affection plus grave.

les courbatures Ce sont des douleurs musculaires qui n'apparaissent que 12 à 24 heures après une activité sportive intense et inhabituelle.

Elles disparaissent graduellement en 5 à 7 jours.

Elles se caractérisent par un état douloureux des muscles sollicités qui sont alors gonflés, raides, hypersensibles et sans force.

Les courbatures sont dues à plusieurs causes : des épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins, des microtraumatismes entraînant une destruction des cellules musculaires, une accumulation de déchets dans le muscle, un épuisement des stocks de glycogène (source d'énergie indispensable pour le fonctionnement musculaire).

Le traitement des courbatures fait appel à plusieurs techniques : bains chauds, massages décontractants, pommades.

Il est conseillé d'avoir une faible activité sportive durant cette période.

les contractures Elles sont moins intenses que les crampes mais il s'agit également d'une contraction musculaire qui ne cède pas spontanément et entralne un repos sportif d'une dizaine de jours.

Elles sont dues à la simple exagération de la fonction du muscle mais peuvent aussi résulter d'un mauvais entraînement ou traduire des troubles.

Elles permettent la poursuite de l'activité mais entraînent un handicap fonctionnel variable.

Les contractures nécessitent un traitement par le froid, un massage avec une pommade myorelaxante (décontractant musculaire) voire quelques techniques de kinésithérapie.

lES TRAUMATISMES MUSCULAIRES AVEC LtSIONS ANATOMIQUES les élongations Elles proviennent d'un étirement inhabituel du muscle et correspondent à la déchirure de myofibrilles (unités de contraction constituant les fibres musculaires).

Elles se traduisent par une douleur vive et brutale, avec une sensation de piqûre désagréable mais qui n'empêchent pas l'activité physique.

Contrairement aux accidents sans lésion, il faut éviter tout massage et attendre 10 jours que les fibres se remettent en place.

Il faut mettre de la glace qui, accompagnée d'un mouvement compressif, permet de diminuer les risques d'apparition d'un hématome mais qui a aussi un effet antalgique (c'est-à-dire contre la douleur).

On peut aussi faire de la physiothérapie (traitement médical au moyen d'agents naturels tels que la lumière, la chaleur, le froid, l'électricité ...

).

les claquages Ils résultent de la rupture spontanée de quelques fibres musculaires.

On observe au cours de l'effort, une douleur brutale, siégeant dans le corps même du muscle et arrêtant le mouvement qui l'a déclenché.

Le muscle présente à la palpation un point extrêmement douloureux et dans les jours qui suiven� il apparaît parfois une ecchymose qui laisse envisager la présence d'un hématome.

Dans cette atteinte, le muscle est allé au-delà de son élasticité normale.

Dans le milieu sportif, cet accident fréquent regroupe plus de 50% des accidents musculaires, le plus souvent au niveau de la cuisse et plus précisément de la face antérieure.

Le claquage au niveau du mollet survient fréquemment lorsqu'un sportif démarre brutalement pour effectuer une course courte et rapide.

Pour traiter les claquages, les médecins préconisent du repos, de la cryothérapie (c'est-à-dire du froid) et parfois l'utilisation d'anti­ inflammatoires ou d'antalgiques.

les déthirures Ce sont des ruptures d'un grand nombre de fibres musculaires.

Elles constituent l'accident musculaire le plus grave.

Souvent assimilée à un coup de poignard, la douleur soudaine et violente impose l'arrêt immédiat de l'exercice.

Cette lésion peut venir d'une contraction musculaire violente non contrôlée ou d'une agression externe sur un muscle contracté.

La rupture s'accompagne d'une hémorragie locale et d'un hématome.

La palpation révèle une douleur très vive et précise qui dure de 20 à 30 jours.

Une déchirure de fibres nécessite le plus souvent un plâtre et parfois même une intervention chirurgicale impliquant une suture du muscle déchiré suivie d'une rééducation importante pour retrouver les aptitudes sportives.

Une déchirure mal soignée peut engendrer d'autres blessures plus marquées comme une rupture du muscle.

L'hématome apparu lors de cette lésion peut entraîner une mauvaise cicatrisation eVou une calcification rendant la fibre musculaire plus fragile.

Durant le repos, un traitement de kinésithérapie est indispensable.

1�!01&\ltl Chevilles, genou, doigts et épaules sont les articulations les plus exposées aux accidents sportifs.

Les entorses et les luxations sont les principales pathologies.. »

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