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Ghana (2005-2006): Mégaprojet pour l'aluminium

Publié le 15/09/2020

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« Ghana 2005-2006 Mégaprojet pour l'aluminium Malgré un environnement politique stable et relativement apaisé, ce qu'a volontiers reconnu la communauté internationale qui n'a pas hésité à attribuer au président John Kufuor le rôle de « sage » africain, le Ghana peinait toujours à décoller économiquement, faute d'investissements étrangers suffisants. La croissance économique, qui s'est maintenue à un niveau relativement élevé pour la deuxième année consécutive (5,8 % en 2005), a résulté notamment des progrès de l'agriculture, et en particulier de la production record de cacao dont les exportations en 2005 ont atteint (en valeur) celles de l'or, soit près d'un milliard de dollars.

Les services et la construction ont aussi connu une forte progression, grâce entre autres aux crédits de l'Inde et de la Chine.

Le revenu par tête d'habitant demeurait toutefois inférieur à la moyenne de l'Afrique subsaharienne. Par ailleurs, le Ghana s'est enfin doté d'une industrie intégrée dans le secteur de la bauxite, objet d'une forte demande internationale, avec la construction d'une usine de raffinage.

La Volta Aluminium Company (Valco), dont le Ghana a racheté 90 % des parts en 2004, et l'Aluminium Company of America (Alcoa) ont convenu d'un investissement conjoint d'un montant de 3,7 milliards de dollars sur quatre ans.

Dotée de 6 000 postes de travail, l'usine comprendra une raffinerie d'alumine, un site de production d'aluminium et une section de fabrication de rails.

Afin de garantir le fonctionnement du nouvel ensemble, le Ghana comptait sur l'achèvement, à la fin 2006, du pipeline d'Afrique occidentale devant acheminer le gaz nigérian jusqu'au port de Takoradi, à l'ouest du pays. Sur le plan politique, à mi-terme du second et dernier mandat de John Kufuor (réélu en 2004), la question de sa succession était déjà à l'ordre du jour.

Au sein de sa formation, le Nouveau parti patriotique (NPP), deux tendances se sont fait jour : l'une était favorable à la candidature de son frère cadet, le ministre de la Défense Kwame Addo-Kufuor, tandis que la seconde soutenait Nana Akufo-Addo, ministre des Affaires étrangères.

Ce dernier, dont le père, Edward, fut président lors de la IIe République (1969-1972), était déjà sorti second des primaires organisées au sein du NPP pour l'élection présidentielle de 2000. Selon ses supporters, il présentait en outre l'avantage de ne pas être ashanti – groupe ethnique auquel son parti était généralement identifié, soupçonné d'ambitions hégémoniques.

Du coté du Congrès national démocratique (NDC) de l'ancien président Jerry Rawlings, les débats préliminaires quant au choix du présidentiable ont conduit notamment au départ de son président, Obed Asamoah. Avec d'autres transfuges, celui-ci a formé le Parti démocratique pour la liberté (DFP), prônant une troisième voie, alors même que les résultats décevants de la nébuleuse de petits partis confirmaient la tendance à la bipolarisation de l'électorat.

Le NDC a par ailleurs contesté la loi, approuvée au début de l'année 2006, autorisant le vote de centaines de milliers de Ghanéens résidant à l'étranger.

Les versements de fonds privés vers le Ghana, dus essentiellement à ces communautés d'émigrés, ont doublé depuis 2002, atteignant le chiffre record de 1,28 milliard de dollars en 2005, soit plus que les capitaux privés et l'aide. »

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