Ghana: 1995-1996
Publié le 15/09/2020
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Ghana
1995-1996 Tournant, le 28 décembre 1995, à l'affrontement physique en Conseil des
ministres, le conflit ouvert entre le président Jerry Rawlings et le
vice-président Kow Arkaah - dont les partis ont divorcé - a affaibli la position
du chef de l'État, candidat probable de son parti, le Congrès national
démocratique (NDC), à l'élection présidentielle prévue pour le 7 décembre 1996.
L'Alliance pour le changement, regroupant quatre formations, dont le Nouveau
parti patriotique (NPP, principale formation d'opposition), est entrée en
campagne dès son rassemblement du 10 août 1995, décidée à présenter un candidat
unique face au président sortant.
Six partis ont eu l'agrément de la Commission
électorale pour les législatives de décembre 1996, celles de 1992 ayant été
boycottées par l'opposition.
Le régime de J.
Rawlings est resté marqué par des abus en matière de violation
des droits de l'homme, notamment de la part des services de sécurité (Bureau of
National Investigation), spécialistes en complots imaginaires.
Il a également
été terni par le développement de la corruption que le chef de l'État avait
combattue avec vigueur par le passé, et dont l'opposition a fait son cheval de
bataille, faute de politique économique alternative.
La démission, en juillet
1995, du très libéral et jusque-là inamovible ministre des Finances Kwesi
Botchwey, interlocuteur privilégié du FMI (Fonds monétaire international), a
fragilisé le président.
En 1995, la dépréciation de 27 % du cedi par rapport au
dollar, la forte inflation (70,8 %), la dégradation des finances publiques,
accentuée par le retrait du projet d'introduction de la TVA et la hausse des
salaires arrachée par un puissant mouvement syndical, ainsi que le faible
investissement privé (5 % du PIB) ont reflété la dégradation de l'économie d'un
pays longtemps présenté comme "élève modèle" du FMI.
Une filière or en expansion (35 % de la valeur des exportations), la production
de cacao (troisième rang mondial) et le tourisme sont les atouts d'un État qui,
pour se renflouer, comptait sur la poursuite des privatisations (secteur
pétrolier, caoutchouc, commercialisation du cacao).
Les investisseurs privés
étaient cependant souvent proches de l'opposition et le taux de chômage s'est
envolé (le personnel du Ghana Cocoa Board est passé de 125 000 personnes en 1980
à 11 000 en 1996).
Président pour la deuxième année de la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO), J.
Rawlings n'a pu, malgré sa ténacité, ramener la paix au Libéria,
l'accord d'Abuja d'août 1995 ayant été rompu en décembre.
A la concorde
retrouvée avec le Burkina Faso s'opposait la méfiance encore de mise avec le
Togo voisin..
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