Gargantua

« Gargantua , François Rabelais (1534) : François Rabelais est un prêtre catholique évangélique, médecin et écrivain humaniste français de la Renaissance, né à la Devinière en 1494, et mort à Paris le 9 avril 1553.

Ses œuvres, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. L’extrait que nous allons étudier se situe dans le chapitre 57, il décrit un lieu utopique, merveilleux et idéal. Notre problématique sera la suivante, en quoi ce texte est-il utopique ? Notre étude se déroula en deux grandes parties, premièrement un lieu utopique et dans un second temps la population de l’abbaye de Thélème. Nous allons procéder à l’étude premièrement de l’harmonie et ensuite la liberté de ce lieu utopique. La liberté occupe une grande place dans le texte « libre arbitre » (l.2), « libres » (l.8), « librement » (l.13), « liberté » (l.16) et « libre » (l.32). Le parallélisme lignes 3 à 5 « Ils sortaient du lit quand bon leur semblait…..

Dormaient quand le désir leur en venait » met en exergue la liberté des habitants de Thélème. L’auteur insiste également sur cette liberté avec l’anaphore de « Nul » ligne 4 « Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait » qui montre que les habitants non pas d’autorité supérieur ils ne doivent obéir à personne et sont libre de faire ce qu’ils veulent, on assiste donc à une liberté sans limite. Enfin la notion de liberté dans ce texte est mise en avant par l’impératif « Fais ce que tu voudras » ligne 7 qui énonce clairement la liberté totale pour les habitants de l’abbaye. Cette liberté est accompagnée d’une harmonie entre les habitants de l’abbaye.. »