GARGANTUA ET PANTAGRUEL DANS L’HUMANISME

« GARGANTUA ET PANTAGRUEL DANS L’HUMANISME - Pantagruel et Gargantua, œuvres de François Rabelais, racontent l’histoire de deux géants, fils et père.

Mais ils ne sont pas des géants cruels ou effrayants : Rabelais les représente comme des figures plutôt comiques dans certains aspects et dans quelques épisodes.

Ils sont des géants bruts et gloutons, mais ils sont aussi des intellectuels qui s’intéressent pour la philosophie et tous les savoirs. - Les deux œuvres sont vus comme obscènes satires, mais cette moquerie serve comme une forte critique vers certains idéaux de l’époque.

Rabelais utilise l’humour, le burlesque, pour dénoncer la société du temps : l’éducation, l’importance de la religion ou les guerres. - La valeur principale de l’humanisme qu’on peut trouver dans ces livres est l’importance de l’éducation.

Mais ça ne veut pas dire que Rabelais soutient le modèle d’éducation de l’époque, mais justement l’idée contraire.

On peut trouver une forte critique à l’éducation théorique principalement dans Gargantua.

Au début le géant ne réussit pas à apprendre à mémoire les textes qu’il étudie, ni à les appliquer dans sa vie : il se rend fou quand ses maîtres l’enseignent avec ces moyens.

C’est pourquoi il apprend uniquement quand Ponocrates le forme dans un savoir pratique et autonome, et comme ça il se transforme en un homme sage qui finalement apprend comme bien se tenir dans la société et comme raisonner pour lui-même.

Ce critique existe de forme subtile aussi dans Pantagruel, comme on peut trouver dans la lettre que Gargantua écrit à son fils.

Il l’encourage à se cultiver dans tous les disciplines et savoirs. - Critique de la religion : Même si Gargantua et Pantagruel sont les deux chrétiens, conformément à l’époque ; dans les deux ouvres il y a une critique du christianisme comme unique forme de pensée.

Ici l’idée humaniste de la liberté de pensée de l’homme, et comme on a déjà mentionné, l’importance de l’autonomie et de la libre pensée de l’individu.

On doit construire notre propre identité sur la base de nos croyances et nos savoirs. - En continuant avec cette idée de l’importance de l’use de la raison, on trouve comme Rabelais fait une légère critique aux guerres de conquête.

Dans Gargantua, la figure du roi Picrochole représente la guerre sans sens : son caractère du roi violent et fou contraste avec le pacifique Grandgousier, père du Gargantua.

Après voir l’invasion du Picrochole, il veut trouver immédiatement un accord, et, s’il n’est pas possible, il ne veut pas répandre plus sang du nécessaire.

Alors Rabelais ne critique pas la guerre en soi, dans ses ouvres il défend qu’il soit quelquefois nécessaire pour combattre l’injustice.

Mais il critique le combat comme résultat de l’ambition des hommes puissants.. »