Frankenstein
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
Parfois il est difficile de d’accepter qu’une créature peut sembler plus humain que l’être
humain lui-même.
Mary Shelley réussis bien à nous le faire ressentir à l’aide de son
célèbre roman Frankenstein .
Tout au long du récit, elle nous pousse à nous questionner
sur la nature du monstre et de son créateur.
Ce qui m’amène à me poser cette question :
qui de Victor Frankenstein ou la créature est plus humain que l’autre? Selon moi, le
monstre de Frankenstein est le plus humain des 2 personnages.
À mon avis, on retrouve plus d’humanité chez la créature, avant sa transformation.
Dans
la première partie du roman, il est facile de constaté que le malheureux fait preuve de
bienveillance envers les gens qu’il surnomme ses protecteurs.
En racontant son histoire à
son créateur, il explique qu’il s’est caché dans une cabane non loin de ses protecteurs
et dit : « Profitant de la nuit, je m’emparai de ses outils, dont je compris très vite le
maniement, et ramenai une provision de bois suffisante pour plusieurs jours » (p.187)
Frankenstein éprouve une si grande affection pour ses protecteur que cela le porte à
désirer leur bonheur.
Il va donc couper le bois anonymement à leur place pour qu’ils
puissent occuper leur journée à d’autres tâches utiles.
La bienveillance est selon moi une
caractéristique importante de l’humanité.
Mais il serait faux de croire que c’est la seul
qualité humaine que laisse transparaitre le monstre de Frankenstein.
En second lieu, la créature démontre une grande générosité, pendant des mois, encore
envers ses protecteurs.
Toujours en racontant son histoire, il cite : « J’avais pris
l’habitude, sous le couvert de la nuit, de leur subtiliser une partie de leurs provisions pour
mon propre usage, mais lorsque je me fus aperçu qu’en agissant de la sorte je leur portais
préjudice, je m’abstins et me contentai des baies, des noisettes et des racines que j’allais
récolter dans la forêt voisine.
» (p.187) Le monstre laisse de côté ses propres désirs pour
le bien-être des autres.
Il se préoccupe plus que ses protecteurs ne manquent pas de
nourriture que lui-même puisse manger à sa faim.
Il se contente donc de peu et laisse le
meilleur à ses voisins.
La générosité est pour moi une caractéristique fondamentale de
l’être humain.
En conclusion, il est facile pour moi d’affirmer que le monstre de Frankenstein est plus
humain que son propre créateur par sa bienveillance et sa grandeur d’âme.
Cela me porte.
»
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