Databac

France (1995-1996): Le mouvement de décembre, un révélateur

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : France (1995-1996): Le mouvement de décembre, un révélateur. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« France 1995-1996 Le mouvement de décembre, un révélateur L'élection de Jacques Chirac (Rassemblement pour la République, RPR) à la présidence de la République en succession de François Mitterrand (Parti socialiste, PS) et le mouvement social qui a paralysé la France à compter de la fin novembre 1995 auront marqué la paradoxale année 1995-1996. La période précédente avait été caractérisée par une gestion politique frileuse, la succession des scrutins (élections régionales en 1992, législatives en 1993, puis échéance présidentielle) ayant conduit à ménager l'opinion au risque de retarder des décisions essentielles.

Le Premier ministre en fonction depuis 1993, Édouard Balladur (RPR), bénéficiant pourtant d'une majorité écrasante depuis la victoire de la droite aux législatives de 1993, s'était illustré dans ce comportement attentiste, même s'il proclamait la nécessité de "la réforme". Ayant longtemps bénéficié de sondages exceptionnellement favorables, dans un climat de calme de l'opinion trompeur, il avait décidé de présenter sa candidature à la présidence, en concurrence avec J.

Chirac, chef du même parti. Contre toute attente, ce dernier a finalement choisi de faire campagne sur les thèmes anti-conservateurs du changement, de la mise en cause de la "pensée unique" et de la lutte contre la "fracture sociale". Effectuant une remontée spectaculaire dans l'opinion, J.

Chirac a été élu le 7 mai au second tour de scrutin (52,6 %) contre le socialiste Lionel Jospin (47,4 %).

Celui-ci était de manière inattendue arrivé en tête au premier tour avec 23,3 % des voix contre respectivement 20,8 % et 18,6 % aux deux candidats du RPR, Jean-Marie Le Pen (Front national, extrême droite) obtenant 15 % et Robert Hue (Parti communiste) 8,6 %.

J.

Chirac nomma Alain Juppé (RPR) Premier ministre. Relance diplomatique Les premiers actes marquants du nouveau président n'ont cependant pas concerné les problèmes de société mais l'environnement international.

Dès le 3 juin, une proposition franco-britannique de constituer une Force de réaction rapide (FRR) chargée de soutenir les casques bleus en Bosnie-Herzégovine était adoptée par l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) et l'Union européenne (UE). Dix jours plus tard, J.

Chirac annonçait une reprise - limitée dans le temps - des essais nucléaires français dans le Pacifique (suspendus depuis le 8 avril 1992).

La réprobation fut très vive à l'étranger, notamment en Asie-Pacifique. L'été 1995 allait par ailleurs être troublé par une série d'attentats à la bombe faisant plusieurs morts et ultérieurement revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, lequel revendiquera aussi l'exécution de sept moines trappistes en Algérie, en mai 1996. Lors d'une tournée au Proche-Orient en avril 1996, J.

Chirac affirma la volonté de la France de reprendre une place dans le jeu diplomatique régional, ce que s'efforcera de faire le ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette en proposant ses bons offices au cours de l'opération Raisins de la colère menée. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles