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Fra Angelico

Publié le 16/05/2020

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« Fra Angelico Né Guido di Pietro, Fra Angelico entra au couvent dominic ain de San Domenico à Fiesole vers 1420.

Il y mena une vie pieus e et vertueuse, tout en mettantau service de sa vocation religieuse sa passion pour la peinture qui le fit étudier un temps avec le célèbre miniaturiste gothique Lorenzo Monac o.

Dans lesannées 1430, époque de ses premières oeuvres, Fra Angelico peignit un nombre important de retables d'églises parmi lesquels L'A nnonciation.

En 1439, ils'installa au couvent florentin de San Marco et travailla à sa restauration, largement financée par les M édicis.

Cosme de Médicis lui c onfia la réalisation dugrand retable de l'église conventuel qui constitue, avec les fresques murales qui l'entourent, le point d'orgue de l'oeuvre d'A ngelico.

En 1445, le papeEugène IV le fit venir au V atican pour réaliser les fresques murales de l'église Saint-P ierre et de la chapelle du Sacrement, oeuvres qui sont aujourd'huidétruites.

Vers 1450, le peintre retourna à Fiesole au couvent de San Domenico, où il occupa la charge de prieur.

Il produisit alors ce qui fut sans doute s ondernier grand chef-d'oeuvre, un cycle de trente-cinq tableaux pour les portes d'un coffre en argent dans le sanctuaire de l'église de SS.

Annunziata.

Angelicoretourna à Rome vers 1453 et c'est là que ce moine, déc rit par Vasari comme un homme à la fois saint et merveilleux, s'éteignit, acquérant par sa vertuexemplaire le nom d'A ngelico (l'Angélique) par lequel il est universellement connu.Né aux alentours de 1387 et mort en 1455, Fra A ngelico est un peintre italien du début de la Renaissance.

Il est à la fois un moine très pieux et un grandpeintre.

On le surnomme A ngelico (angélique) et Beato (béni) en raison des s ujets religieux et calmes de ses oeuvres, et à cause de sa grande piété.Sa vie à Fiesole:De son vrai nom Guido di Pietro, Fra A ngelico naît à Vicchio, en Toscane.

Il entre dans un monastère dominicain de Fiesole en 1418 et, vers 1425, devientmoine sous le nom de Giovanni da Fiesole.

Nous ignorons l'identité de son maître, mais il semble avoir commencé sa carrière comme enlumineur de misselset de livre pieux.

Il commence à peindre des retables et d'autres types de panneaux; parmi ses premières oeuvres figurent la Madone dite de l'Etoile (1428?-1433, San Marco, Florence) et un Christ en Gloire entouré de saints et d'anges (National Gallery, Londres) qui représente plus de 250 personnagesdistincts.

Il peint également deux couronnements de la V ierge (l'une est à San Marco, l'autre au musée du Louvre), une des cente de Croix et un JugementDernier (San Marco).

Son style parvient à maturité dans sa Madone de 1433 (San Marc o), dont la bordure représente douze anges jouant de la musique.Florence et Rome:En 1436, les dominicains de Fiesole s'installent au couvent San Marco à Florence, récemment reconstruit par M ichelozzo.

Angelico, parfois aidé par desassistants, peint des fresques sur les murs du cloître, du chapitre et des entrées des vingt cellules de l'étage.

Les plus remarquables d'entre elles sont laCrucifixion, le C hrist en P èlerin et la T ransfiguration.

Le retable qu'il peint pour le couvent est la première représentation de la C onversation Sac rée entre laMadone, des anges et des saints.

En 1445, A ngelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV pour peindre des fresques sur les murs de la chapelle duSacrement, au Vatican; cette chapelle est aujourd'hui détruite.

En 1447, avec son élève Benozzo Gozzoli, il réalise des fresques pour la cathédraled'Orvieto.

Ses dernières grandes ouvres, des fresques de la chapelle du pape Nicolas V, sont des Scènes de la vie de saint Stéphane et de saint Laurent(1447-1449); elles ont probablement été peintes sur ses indications par ses assistants.

Il meurt au couvent dominicain de Rome, le 18 mars 1455.

Sesouvres témoignent d'influences diverses: l'élégant style gothique de Gentile da Fabriano, et le style plus réaliste de maîtres de la Renaissance tels queMasaccio ou les sculpteurs D onatello et Ghiberti, qui tous vivent à Florence.

Angelico est également au fait des théories sur la perspec tive de Leon BattistaAlberti.

Il maîtrise particulièrement bien l'utilisation des c ouleurs et la représentation des expressions du visage.

Il excelle dans les grandes s cènes, dansla représentation du mouvement et dans la suggestion de l'espace par la perspective linéaire (plus particulièrement dans les fresques de Rome).

Cesqualités font de lui l'un des plus grands peintres de la Renaissance.L'oeuvre de Fra AngelicoOEuvre abondante (une centaine de tableaux), mais partic ipation importante de l'atelier.Chronologie assez mal établie, sauf pour les trois ensembles de fresques.

Nous donnons l'essentiel des oeuvres entièrement de Fra A ngelico.

On le connaîtsurtout au Musée et au C ouvent San Marco à Florence.RELIQUAIRE DE SA NTA MARIA NOVELLA (Musée de San Marco, Florence).VIERGE A L'ÉTOILE (Musée de San M arco, Florence).VIERGE A L'ENFANT (Rijksmuseum, A msterdam).CO URO NNEMENT DE LA VIERGE (Musée de San M arco, Florence)1433 MADONE DES LINA IUOLI (M usée de San Marco, Florence).ANNO NCIATION (C esù, Cortone).CO URO NNEMENT DE LA VIERGE (Louvre, P aris).VIERC E ET SA INTS (Polyptyque, San Domenico, C ortone).RETABLE DE SA N DOMENIC O (San Domenico, Fiesole), prédelle de ce retable (LE PA RADIS) à la National C allery, Londres,DEPOSITION DU C HRIST (M usée de San M arco, Florence).1437 VIERGE ET SAINTS (P olyptyque, P inacothèque V annucci, Pérouse), prédelle do ce polyptique au musée du V atican.MADONE D'A NNALENA (Musée de San M arco, Florence).MADONE DE S.

BO NAVENT URA AL BOSC O (Musée de San M arco, Florence).1438 ? MADO NE D E SAN MARC O (M usée de San M arco, Florence), prédelle de ce retable (SC ÉNES DE LA LÉGENDE DES SA INTS COSM E ET DA MIEN)dispersée entre les musées de San Marco, du Louvre, de M unich, de Dublin, et la collection Keller deNew York.1437 1445 SC ÉNES DE LA VIE DU C HRIST, etc.

(fresques, C ouvent de San Marco, Florence), avec collaboration de l'atelier.CRUC IFIXIO N DE SA N DOMENICO D E FIESO LE (fresque, Louvre, Paris).1447 CHRIST ET PRO PRÈT ES (fresques, C hapelle San Brizio, C athédrale d'Orvieto), avec collaboration de Benozzo C ozzoli, ADORATION D ES MAGES(Fondation Kress, N ew York), terminé par Fra Filippo Lippi.1447 1449 SC ÉNES DE LA VIE DES SA INTS LAURENT ET ÉTIENME.

SA INTS (fresques, C hapelle de Nicolas V , Vatican, Rome) avec collaboration deBenozzo C ozzoli.

CRUCIFIXIO N DU C ARDINA L TORQUEM ADA (Fogg M useum, C ambridge).MISE A U TOMBEA U (National Gallery, Washington).. »

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