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Finlande (1995-1996)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451227.txt[15/09/2020 14:08:57] Finlande 1995-1996 Avec une croissance de 4,8 %, l'économie finlandaise a poursuivi son redressement en 1995, la dichotomie entre secteur d'exportation et marché intérieur restant toutefois marquée.

La prospérité de la haute technologie finlandaise (matériel électrique et électron ique), symbolisée par le groupe Nokia, a fortement contribué à l'excédent de la balance commerciale en 1 995 (42 milliards de marks finlandais, soit 7,6 % du PIB) et à l'accroissement du surplus des comptes coura nts (19 milliards de marks, soit 3,5 % du PIB contre 1,3 % en 1994).

Les investissements ont repris dans le secteur manufacturier (+ 50 % en 1995, contre 14 % en 1994), mais la construction s'est montrée pe u dynamique.

La consommation des ménages s'est accrue de 3,5 %.

En dépit de la baisse des taux d'intérêt, de la faiblesse de l'inflation - passée de 2 % en début d'année 1995 à 0,3 % en fin d'anné e -, de la hausse modérée des salaires - + 2 % au 1er novembre 1995, près de 2 %, à nouveau, au 1er octobre 199 6 selon les termes de l'accord salarial signé le 11 septembre 1995 -, la reprise des créations d' emplois n'a pas eu lieu, et le taux de chômage s'est maintenu à 16,9 %.

Le gouvernement de coalition de Paavo Lipponen, qui rassemble le Parti s ocial-démocrate (formation du Premier ministre), l'Alliance de gauche (ex-communistes), les Verts, les conservateurs et le Parti suédois (qui défend les intérêts de la minorité suédophone), a défini comme objectif prioritaire la réduction de moitié du taux de chômage en 1999.

En octobre 1995, il a présen té un programme en faveur de l'emploi prévoyant un allégement des charges sociales (baisse de 1,5 % de la cotisation chômage patronale), un soutien à la construction et des possibilités de formation pour le s chômeurs.

En échange de la modération salariale, la Confédération ouvrière finlandaise (FCC) a obte nu, dans le budget de 1996, une réduction de l'impôt sur le revenu et l'affectation prioritaire du budget d'indemn isation du chômage - en baisse de 800 millions de marks - à la reconversion.

Le gouvernement finlandais a affiché son ambition d'adhérer à l 'Union économique et monétaire (UEM) européenne, malgré les obstacles restant à surmonter: le mark f inlandais, flottant depuis septembre 1992, s'est apprécié et a retrouvé en 1995 sa valeur d'alors, m ais le déficit des finances publiques et la dette publique se sont élevés en 1995 respectivement à 5 % et 6 7 % du PIB.

Contrairement à leurs voisins norvégiens (qui ne font pas partie de l'Union européenne) et suédois (qui en font partie), les Finlandais ont confirmé leur attachement à l'Europe (60 % selon u n sondage du 6 octobre 1995), et leur désir de la voir s'élargir à l'Est.. »

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