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Fiche de lecture : Nous sommes tous des féministes

Publié le 26/05/2025

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« Compte rendu Nous sommes tous des féministes, Chimamanda Ngozi Adichie Introduction Les revendications de leurs droits par les femmes à toujours été une cause lourdement défendue dans la société au fil des siècles.

Malgré le fait que la condition féminine ait grandement évolué depuis le XVIIIème siècle, de grandes inégalités continuent de persister dans le XXIème siècle actuel.

Ce contraste se perçoit à différentes échelles avec les pays d’Europe qui accordent les droits fondamentaux indéniables aux femmes tandis qu’un grand nombre des pays d’Afrique ou du Moyen-Orient limitent certains de ces droits aux femmes qui les réclament lourdement.

Pour dénoncer ces atteintes aux droits inaliénables des femmes, différentes formes de dénonciation se mettent en place par les biais de la photographie, du journalisme ou encore et surtout par la littérature.

C’est par la littérature avec un discours retranscrit en livre que Chimamanda Ngozi Adichie dénote dans Nous sommes tous des féministes publié en 2014, de sa volonté de considération de la société envers les femmes.

Née au Nigeria et ayant grandit au sein d’une société mettant en avant les hommes et leurs influences, celle-ci évoque dans son discours certaines anecdotes de sa jeunesse qui affirment le statut de féministe qu’elle incarne. Elle relate également d’une recherche accrue de vérité en dénonçant dans une partie majeure du discours les dangers d’une version unique de l’histoire.

Elle confronte alors plusieurs points de vue dans Le danger de l’histoire unique pour annoncer, à titre d’exemple, à ses lecteurs que la vision unique d’une idée peut s’avérer fausse et peut conduire à une mauvaise vision d’idéaux, de genres ou de pays.

Nous sommes tous des féministes a par la suite connu un grand succès avec une traduction de ses paroles dans plus de 30 langues du fait du ton humoristique avec lequel l’autrice aborde certaines questions délicates. Développement En premier lieu, Chimamanda Ngozi Adichie dénote dans son discours de la mauvaise vision ou opinion que la société aurait des femmes en général. Cette vision péjorative des femmes peut s’expliquer par la revendication de l’autrice comme féministe.

En effet, le féminisme revendique le fait que les femmes sont considérées comme inferieures aux hommes et qu’elles se doivent d’assurer leur propre montée en importance dans la société, pour atteindre le même niveau social que les hommes.

Ce mouvement est donc automatiquement associé à un extrémisme qu’il faut combattre, ce qui explique le rejet de la société vis-à-vis du féminisme que revendique l’autrice.

Chimamanda Ngozi Adichie nous fait donc part de sa découverte de ce terme qu’elle-même considérait comme dépréciatif avant de se l’approprier fièrement.

Cette image peu convaincante est expliquée par la vision du terme par son ami Okolama : « à en juger par son ton – celui qu’on emploiera pour accuser une personne de soutenir le terrorisme ».

Selon l’autrice, si une femme s’approprie ce terme, le fait que cette les connotations liées à ce mot soient tellement poussées, celle-ci pourrait connaître des complications liées à sa vie sociale ou amoureuse : « faute de trouver un mari ».

Chimamanda Ngozi Adichie établit un contraste révélant l’idée qu’une femme féministe peut tout à fait être une femme heureuse.

Elle annonce euphoriquement qu’elle est une « Féministe africaine heureuse qui ne déteste pas les hommes, qui aime mettre du brillant à lèvres et des talons hauts pour son plaisir, et non pour séduire les hommes ».

Par une certaine forme d’humour, les revendications de l’autrice sont plus facilement acceptées par les lecteurs. Par la suite, Chimamanda Ngozi Adichie revient sur la condition sociale et économique de la femme qui est fortement dénigrée par la société.

Bien longtemps, la femme était économiquement dépendante de son mari dans ses dépenses.

Elle devait également lui verser une dot lors du mariage avec celui-ci pour garantir son amour ainsi que son appartenance.

Les femmes étaient donc longtemps réduites aux décisions de leur mari d’un point de vue économique.

Cette idée, aujourd’hui absurde, s’est amenuisée pour ensuite disparaitre dans un grand nombre de pays occidentaux et pays d’Europe.

Mais en Afrique, c’est toujours le cas selon l’autrice : les femmes sont encore dépendantes de leur mari.

Cela se démontre avec l’une des anecdotes de l’autrice : la fois ou celle-ci s’est rendue dans un hôtel au Nigeria et a sans aucune hésitation été considérée comme une prostituée, ce qui prouve que la société n’envisage aucunement le fait qu’une femme puisse réussir dans la vie et être économiquement confortable.

Une autre anecdote témoigne de la différence de traitement entre les hommes et les femmes.

Lors d’une discussion entre Chimamanda Ngozi Adichie et son ami Louis à propos de si les inégalités entre hommes et femmes persistaient encore ou non, l’autrice laisse un pourboire au garagiste qui a aidé les a aidés avec leur automobile.

Contre toute attente, le garagiste remercie l’ami de l’autrice : Louis en raison de son genre : « parce que Louis était un homme ».

Cette différence de traitement, peut importe la classe sociale est également évoquée par Wangari Maathai, lauréate provenant cette fois du Kenya : « Plus on s’élève dans l’échelle sociale, moins il y a de femmes ».

Cela s’explique car les femmes ont acquis le droit au travail depuis peu, plus particulièrement lors de la Première Guerre mondiale lorsque cellesci remplaçaient les hommes dans les usines à armement. De plus, Chimamanda Ngozi Adichie dénonce le fait que les hommes se montrent inconvenables envers les femmes qui sont plus courageuses : « Pourquoi des êtres exposés à des grossesses et à des indispositions passagères ne pourraient-ils exercer des droits dont on n’a jamais imaginé de priver les gens qui ont la goutte tous les hivers et qui s’enrhument aisément ? ».

Selon l’autrice, les femmes s’indignent du fait que seule une différence biologique est à l’origine de ces différences de traitements des deux genres par la société.

Pourquoi seul un gène serait à l’origine d’automatisation dans les taches, cela, l’autrice se le demande vigoureusement : « Les femmes sont-elles nées avec le gène de la cuisine.... »

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