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fiche de lecture Michel Winock La fièvre hexagonale Les grandes crises politiques 1871-1968

Publié le 01/01/2022

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« Michel Winock La fièvre hexagonale Les grandes crises politiques 1871-1968 Michel Winock, né le 19 mars 1937 dans le 14 e arrondissement de Paris , est un historien français spécialiste de l’histoire de la République française ainsi que des mouvements intellectuels et politiques .

Ses travaux l'ont conduit en particulier à traiter les thèmes du socialisme , de l' antisémitisme , du nationalisme et des mouvements d' extrême droite en France.

Il est professeur des universités en histoire contemporaine à l' Institut d'études politiques de Paris , où il a enseigné, entre autres, l'histoire des idées politiques. Dans ce livre, l’auteur traite les grandes crises politiques de 1871 à 1968 qu’il définit par : « la crise politique est toujours issue d’un aveu de carence de l’autorité publique privée de force ou d’imagination pour donner , dans la continuité, une solution au problème posé ; elle marque une rupture dans le temps , un dérèglement des mécanismes en places, un déséquilibre momentané entre les différentes composantes du système politique et, comme il se doit, un conflit entre un certain nombre de protagonistes.

» Il en analyse les traits principaux, les lignes de forces et les modalités de sortie de crise. L’œuvre : I.

La Commune La Commune est une crise politique française qui commence le 18 mars 1871 et se termine le 28 mai 1871.

Elle puise son origine dans la défaite de la France face à la Prusse qui oblige le gouvernement à quitter Paris et à s’installer à Versailles.

Ce gouvernement est une Assemblée nationale à majorité monarchiste acquise au régime représentatif tandis que Paris est une ville profondément Républicaine.

La crainte du retour d’une monarchie pèse sur les républicains.

Devant la colère montante du peuple parisien, Adolphe Thiers fait reprendre les canons installés dans Paris durant la guerre dans la nuit du 17 au 18 mars.

Cet acte est l’événement détonateur de la crise.

Les parisiens forment alors un conseil de la commune le 26 mars 1871 constitué de représentants de la classe ouvrière comme le dit Benoît Malon : « C’était bien la classe ouvrière […] qui était arrivé au pouvoir ».

L’Assemblée nationale réagit alors de manière brutale puisque d’après Winock : « En ce 23 mars, l’Assemblée, par 433 voix contre 29, a voté la création en province de bataillons de volontaires pour marcher sur Paris ».

S’en suit de nombreuses formes de violence comme le montre le massacre du père Lachaise où de nombreux prêtres et religieux ont été tués ce qui donne une forme de guerre de religion à la Commune.

La crise a un critère national puisque la défaite face à la Prusse est omniprésente.

L’amplitude de la commune est à noter car cette crise dure 72 jours et implique trois camps : Le « bloc versaillais » composé d’une majorité conservatrice de l’assemblée ; La Commune de Paris soutenus par les républicains ; et enfin Le tiers parti .

La semaine sanglante est l’événement de fin de la commune.

Elle commence le 21 mai et se termine le 28 mai au cimetière du père Lachaise où la dernière barricade tombe.

La Commune se solde par 25000 morts et 10000 condamnés.. »

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