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FICHE DE LECTURE: « LA MORT INTIME » de MARIE DE HENNEZEL

Publié le 17/05/2020

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« FICHE DE LECTURE: « LA MORT INTIME » de MARIE DE HENNEZEL PRESENTATION La mort intime de MARIE DE HENNEZEL des éditions ROBERT LAFONT chez POCKET.

Titulaire du DESS de psychologie clinique et d’un DEA psychanalyse,MARIE DE HENNEZEL a exercé pendant 10 ans dans la première unité de soins palliatifs de France, elle anime depuis des conférences et des séminaires deformation en France et à l’étranger sur la fin de vie.

Elle a été pendant 5 ans chargée de mission auprès du ministère de la santé et elle est l’auteur de deux rapportsministériels sur les conditions de prise en charge de fin de vie.

En 1995 MARIE DE HENNEZEL obtient un succès avec ce livre « la mort intime » qui est traduit en16 langues, elle a écrit par la suite 4 autre livres : « l’art de mourir » « souci de l’autre » « nous ne nous sommes pas dit au revoir ». RESUME DU LIVRE Ce livre est une vraie leçon de vie déclare FRANCOIS MITTERAND dans la préface, il retrace l’expérience de MARIE DE HENNEZEL auprès de patients d’uneunité de soins palliatifs, nous vivons dans un monde ou la mort fait peur pourtant des civilisations avant regardaient la mort en face.

Le calme des malades qu’il arencontré restera très présent à son souvenir. Ce livre est un témoignage, une leçon de vie la plus profonde des expériences humaines, MARIE DE HENNEZEL témoigne de façon évidente de son expérienced’accompagnement de personnes proches de la mort elle prend en compte les angoisses, la souffrance de l’autre, elle partage la richesse et l’émotion des derniersinstants de ceux qui restent vivants jusqu’au bout en tissant une relation d’écoute et de confiance.

Elle parle de dignité des derniers moments, de la volonté deséquipes de soins, la découverte de l’autre, l’engagement de l’amour et de la compassion, le courage des gestes tendres pour ces corps meurtris et abimés, elle montrecombien loin de la morbidité c’est la joie de vivre qui nourrit leur choix, comment instaurer la paix, la sérénité, et enlever la peur et l’angoisse.

Elle prend en compteles besoins psychologiques sociaux et spirituels dans le respect de la personne soignée en dédramatisant la mort, à réconcilier le patient avec lui-même, à aider leproche dans cette épreuve.

Le pire pour le malade c’est la solitude et la peur d’être abandonné. La mort peut faire qu’un être devienne ce qu’il été appelé à devenir, elle peut être au plein sens du terme « un accomplissement ceux qui vont mourir nousapprennent à vivre » Alors que la mort approche, il peut y avoir encore de la vie, de la joie, des mouvements d’âmes d’une profondeur jamais vécue. THEMES PRINCIPAUX « On cache souvent la mort comme si elle était honteuse et sale, on ne voit en elle qu’horreur souffrance inutile et pénible alors qu’elle est le moment culminant denotre vie ce qui lui confrère sens et valeurs » (page 13).

» Il faut savoir écouter pour aider et accompagner, souvent le malade a besoin qu’on l’aide à dire ce qu’il sait.Les soignants veulent chercher ensemble comment transformer un geste de cœur des gestes agressants bien qu’en soins palliatifs on les réduise au strict nécessaire,l’objectif est de privilégier la qualité du temps qu’il reste plutôt que sa durée, il n’en demeure pas moins que certains gestes restent inévitables » (page 72). « Ceux qui ont le privilège d’accompagner quelqu’un dans ses derniers instants de vie savent qu’ils entrent dans un espace de temps très intime .La personne avant demourir tentera de déposé auprès de ceux qui l’accompagnent l’essentiel d’elle-même.

Par un geste, une parole, parfois seulement par un regard, elle tentera de dire cequi compte vraiment et qu’elle n’a pas toujours pu se dire » (page 14) « Mourir n’est pas comme nous le croyons si souvent un temps absurde, dépourvu de sens, bien des choses peuvent encore se vivre » (page 16) « Quand on ne peut plus rien faire on peut encore aimer et se sentir aimer, et bien des mourants au moment de quitter la vie nous ont lancé un message poignant nepassez pas à coté de la vie, ne passez pas à coté de l’amour.

Les derniers moments de la vie d’un être aimé peuvent être l’occasion d’aller le plus loin possible aveccette personne » (page 17) « Créer une ambiance chaleureuse et calme autour d’un malade angoissé est sans aucun doute ce que l’on peut faire de mieux pour lui » (page 28) « La vie m’a appris trois choses : la première est que je n’éviterai ni ma mort ni celle de mes proches.

La deuxième est que l’être humain ne se réduit pas à ce quenous voyons ou croyons voir.

Il est toujours infiniment plus grand, plus profond que nos jugements étroits ne peuvent le dire.

Il n’a enfin jamais dit son dernier mot,toujours en devenir en puissance de s’accomplir, capable de se transformer à travers les crises et les épreuves de sa vie «.

(Page 37) REFLEXIONS PERSONNELLES Ce livre m’a touché et appris sur le fonctionnement des soins palliatifs lieu ou si l’espoir n’existe pas le désespoir n’a pas sa place.

Le rôle de l’équipe soignante quiconsiste à accompagner la mort , à l’accueillir en offrant aux malades une fin de vie paisible calme, moins seul et angoissé tout en prêtant une attention à lasouffrance physique et morale est primordiale. Pour moi il est essentiel de privilégier la qualité du temps qui reste à vivre plutôt que sa durée. Rester à l’écoute, se mettre à la place de l’autre ne pas s’identifier à l’autre c’est prendre du recul pour évaluer les choses se poser cette question aimerions nous êtresaidés ? Continuer à donner à l’autre sa confiance, son sourire en sachant maitriser ses émotions est très important. Pour ma part, je ne suis pas prête à vivre ce genre de situations mais reconnait que l’AMP a tout à fait sa place dans les soins palliatifs qui n’est pas un mouroir maisun lieu de vie.

L’AMP a les qualités requises pour accompagner les personnes en fin de vie car elle sait être à l’écoute, apporter du réconfort du soutien et du bienêtre, elle sait entourer les malades par des paroles sécurisantes.. »

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