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fiche de lecture Jean Paul sartre la République du silence

Publié le 28/05/2025

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« FICHE DE LECTURE La démocratie est elle seulement un régime politique ? TITRE : Jean-Paul Sartre, « La République du silence », Les Lettres françaises, 9 septembre 1944, n 20 AUTEUR : Jean Paul Sartre CONTEXTE, PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE ET L’AUTEUR : 1944 est une année marquée par le débarquement des américains le 6 juin, un tournant durant cette longue guerre.

Parallèlement, la résistance est en place, organisée et déterminée à libérer la France de l’emprise allemande et des mains d’Hitler.

Les auteurs et poètes multiplient leurs travaux afin de scander l’espoir et pousser la population française à redoubler d’efforts dans ces moments sombres, de résister.

Jean Paul Sartre, romancier, philosophe, essayiste et auteur dramatique du 20ème siècle est dévasté par les horreurs de la guerre et prend l’initiative d’œuvrer pour la France et contre l’oppression.

Pendant la seconde g uerre mondiale, Sartre est mobilisé en 1939 en tant que météorologiste pour l'armée française.

En 1940, il est fait prisonnier dans les Vosges par les Allemands lors de la bataille de France et interné dans un camp en Allemagne.

Pendant sa captivité, il commence à rédiger certaines de ses œuvres philosophiques, dont les prémices de L’Être et le Néant. CITATIONS : «Car le secret d’un homme, ce n’est pas son complexe d’Œdipe ou d’infériorité, c’est la limite même de sa liberté, c’est son pouvoir de résistance aux supplices et à la mort» «Et le choix que chacun faisait de lui-même était authentique puisqu’il se faisait en présence de la mort, puisqu’il aurait toujours pu s’exprimer sous la forme «Plutôt la mort que…».» «.

Chacun d’eux, contre les oppresseurs, entreprenait d’être lui-même, irrémédiablement et en se choisissant lui-même dans sa liberté, choisissait la liberté de tous.» RÉSUMÉ ET THÈSE DE L’AUTEUR : En 1944 il rédige l’article « La République du silence », Les Lettres françaises c’est une ode à la résistance et à la liberté.

Dans ce texte Sartre explique que les français n’ont jamais été aussi libre que sous l’occupation allemande car chaque décision prises n’avaient jamais été autant pourvu de sens moral.

Il cite minutieusement les droits perdues sous l’oppression, la déshumanisation, la peur de l’autre, la peur d’être dénoncé, la peur de la mort.

Il en vient à montrer le poids que les décisions prises ont, car sous la terreur chacun devint responsable de la peine de l’autre, en effet en dénonçant aux allemands une personne risquait la torture voire la mort.

Sartre définit ainsi la liberté comme non pas une absence de contraintes mais plutôt une capacité à agir et à se définir malgré ces contraintes. L’absence de droit nous pousserait à se rendre compte de la force de la liberté, de pouvoir choisir.

Sous l’occupation allemande le choix de résister était un choix libre mais qui affectait tout le corps social, alors chacun faisait soit le choix de stabilité, de céder à la menace, de dénoncer, ou alors le choix du cœur, de protéger les autres avant de se protéger sois même.

C’est donc ainsi pour lui que s’est construite une République plus forte, héritière de l’horreur de guerre, mais également forgée sur la conscience du mal qui peut être apporté en ne prenant qu’une unique décision.

Aujourd’hui la démocratie est un combat constant qui reste fragilisé par la montée des extrêmes, mais c’est dans le souvenir de la résistance que cette démocratie représente bien plus qu’une organisation, c’est un miroir de nos libertés. APPORT.... »

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