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FICHE DE LECTURE ( Extrait, Les Essais, livre I, Chapitre 31, «Des cannibales» extrait 1 )

Publié le 21/06/2021

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« FICHE DE LECTURE ( Extrait, Les Essais, livre I, Chapitre 31, Ç Des cannibales È extrait 1 ) Humaniste de la seconde moitiŽ du XVl me sicle.

Michel Eyquem de Montaigne est un philosophe du sicle des Lumires.

CÕest lÕun des premiers ˆ se poser des question sur lÕHomme.

Il a commencŽ ˆ adhŽrer ˆ la philosophie du sto•cisme puis il sÕest tournŽ vers le scepticisme et enfin il a b‰ti une philosophie de la nature.

Il a Žcrit les Essais ( nourris de rŽcits de voyage et de tŽmoignages ) dont les deux chapitres, intitulŽs Ç Des Cannibales È, Žcrit en 1572, et Ç Des coches È en 1586-1587 et poursuivra sa rŽflexion jusqueՈ sa mort.

Il se demandera, comment son Ç monde en a dŽcouvert un autre È, celui du Nouveau Monde.

Ë travers son Moi, il va interroger lÕHomme ˆ sa valeur universelle.

Ainsi, il sÕinterroge sur la condition humaine.

JÕai choisi de vous prŽsenter lÕextrait n¡2 des Essais qui se situe dans le chapitre Ç Des Cannibales È.

Ainsi nous nous demanderons quÕest ce qui fait la particularitŽ de cet incipit pour le lecteur ? Pour cela nous mettrons en Žvidence nous deux mouvements dans cet extrait : la remise en question la notion de Ç barbare È en rapportant trois anecdotes qui en relativisent le sens et le second qui aborde le thme du nouveau monde, en modŽrant la sžretŽ de notre jugement.

La proposition subordonnŽe circonstancielle de temps ˆ la ligne 1 situe les faits dans un passŽ historique datŽ et avec cette dernire le roi Pyrrhus appara”t en situation de juger son ennemi au moment mme o il va lÕaffronter.

Aprs avoir franchi la frontire sŽparant son peuple, hŽllŽnisŽ, du c™tŽ duquel il place la civilisation et lÕautre peuple belligŽrant qui lui est inconnu et sur lequel il accole le qualifiant Ç barbare È.

La deuxime proposition temporelle de ligne 1 ˆ 3 sert ˆ planter le dŽcor, o le roi voit arriver un Žmissaire romain.

Et le verbe Ç reconna”tre È faire rŽfŽrence ˆ une pratique romaine et grecque dans la conduite de la guerre rapprochant les deux cultures, dÕo lՎtonnement de Phyrrhus. Montaigne rapporte au discours direct avec la formule Ç il dit È et lÕemploi des guillemets.

La premire proposition de Pyrrhus ˆ la ligne 3 est une proposition indirecte nŽgative montrant son Žtonnement, en effet la nŽgation montre le doute de Pyrrhus sur la forme de cette barbarie qui ne correspond pas aux critres attendu du Ç barbare È pour un Grec.

Et le dŽmonstratif dŽictique Ç ceux-ci È montre quÕil va mme jusquՈ montrer du doigt.

LÕauteur intervient ensuite pour Žclairer sa rŽflexion par une explication introduite par la conjonction Ç car È sur le sens du terme pour un grec.

Il se rŽfre ˆ lՎtymologie grecque le nom Ç barbaros È dŽsignant celui qui ne parle pas le grec mais qui Ç barbarise È qui sÕexprime par borborigmes qui sont des onomatopŽes incomprŽhensible pour un Grec.

Cette dŽfinition Ç car les Grecs appelaient ainsi toutes les nations Žtrangres È correspond ˆ la caractŽrisation linguistique de la barbarie, Žtait barbares tout peuple ne partageant pas la culture grecque.

Pour finir Pyrrhus oppose ce quÕil y a sous les yeux par la conjonction Ç mais È et Ç la disposition de cette armŽe que je vois È il emploie encore un adjectif dŽmonstratif Ç cette È re prŽcisŽ par la proposition relative Ç que. »

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