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Evaluation de lecture Des Coches. Essais de Montaigne.(Chapitre VI du Livre III): « Notre monde vient d’en découvrir un autre... »

Publié le 01/05/2021

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« Evaluation de lecture Des Coches . Essais de Montaigne . (Chapitre VI du Livre III). 1588. ( Lignes 436, « Notre monde vient d’en d écouvrir un autre… », à 771 Gin) 1)L 436 à L 523 : Quelle description fait-il de ce nouveau monde ? (le pays, portrait physique et moral du peuple, ses techniques, ses vertus…) Montaigne commence à dé crire le Nouveau Monde. En apparence, tout manque dans le Nouveau Monde, tout ce qui dé Ginit l’Ancien: le vin, le blé , l’é criture... Mais ce manque est compensé par un « plein »: A partir de la ligne 443, Montaigne é numè re les qualité s des peuples d’Amé rique du Sud: intelligence, savoirs-faires et techniques, qualité s morales (bonté , gé né rosité ). Ce qui manque aux Europé ens, selon Montaigne. On retrouve ici des thè mes abordé s dans « Des Canni- bales ». Par ailleurs, on retrouve le thè me du bon sauvage: d’un certain point de vue, ce sont des « peuples enfants », mais cela signi Gie non pas le manque, l’absence, la pauvreté , mais au contraire l’innocence et la pureté d’une socié té à peine corrompue par le progrè s. Les Europé ens, au contraire, se sont montré s fourbes et rusé s. C’est par des tours de passe-passe que les Espagnols l’ont emporté . Pour montrer cela, Montaigne adopte le point de vue des Amé rindiens voyant arriver les Espagnols, cela lui permet de montrer quel effet de surprise cela a provoqué . Les Indiens n’avaient jamais vu de cheval, d’armures, d’armes à feu (« employé es contre des peuples si nus ») Il imagine (au conditionnel) ce qu’aurait pu ê tre un contact harmo- nieux et paci Gique. La ré alité de la conquê te provoque sa colè re. Il use de nombreuses phrases excla- matives, emploie à nouveau un vocabulaire moral et fait le procè s des Europé ens. Son ré quisitoire est sans appel: « nous nous sommes servis de leur ignorance et inexpé rience à les plier plus facilement vers la trahison, luxure, avarice et vers toute sorte d'inhumanité et de cruauté , à l'exemple et patron de nos mœurs. » 2)L 524 à L 542 : Quel regret exprime-t-il ? Et à quelle condition la colonisation d’un pays peut avoir des aspects positifs ? il accuse les conquistadors de n’ê tre inté ressé s que par les biens maté riels: « Tant de villes rasé es, tant de nations exterminé es, tant de millions de peuples passé s au Gil de l'é pé e, et la plus riche et belle partie du monde bouleversé e pour la né gociation des perles et du poivre : mé caniques (sordides) victoires. ». Pour l’auteur, le rendez-vous avec l’Histoire é tait raté . Aprè s avoir traité des gé né ralité s, Montaigne se concentre sur une anecdote. Il rapporte la rencontre de conquistadors espagnols et d’Indiens, a Gin d’illustrer ce qu’il vient de dire. Les Espagnols sont en quê te d’or. Ils se pré sentent comme « gens paisibles », mais ils menacent les Indiens s’ils refusent de se convertir. Les Indiens, face à eux, sont pleins de bons sens: ils ne sont pas dupes de leurs men- songes et ne leur trouvent pas l’air paisible, ils n’ont que faire de l’or et ils tournent en dé rision le roi d’Espagne qui doit ê tre bien « né cessiteux » pour ré clamer ce qui ne lui appartient pas. On retrouve, comme dans les « Cannibales », l’idé e que les peuples d’Amé rique se contentent de ce que leur offre une nature gé né reux. A travers cette anecdote, Montaigne continue de poser un regard critique sur sa propre culture. uand il aborde la conqu ête de l’Am érique, Montaigne fait état de la violence dans laquelle cela s’est pass é. Il entreprend alors de d émonter les arguments avanc és par les Europ éens. Il juge notamment l’argument religieux: propager la foi chr étienne. Il souligne la violence dans laquelle s’est faite cette propagation: implicitement, il montre l’ écart qu’il peut y avoir entre les valeurs d’amour et d compas- sion de la religion et l’horreur des actes commis par les chefs espagnols qui se comport èrent si hon- teusement qu’ils furent condamn és par les rois de Castille. Il conclut sur une note ironique: « Dieu a m éritoirement permis que ces grands pillages se soient absorb és par la mer en les transportant » . Ce que il d énonce, c’est de dissimuler sa soif de conqu ête et d’or sous le pr étexte de la religion Comme dans le chapitre « Des Cannibales », Montaigne entreprend de mettre en avant la culture des Mexicains. Quand il é voque les merveilles architecturales du royaume inca, il é crit: « ni Grè ce, ni Rome, ni Ecgypte ne peut, soit en utilité , ou dif Giculté , ou noblesse, comparer aucun de ses ouvrages au chemin qui se voit au Pé rou, dressé par les Rois du pays, depuis la ville de Quito jusques à celle de Cuz- co ».. »

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