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Ferdinand VI1713-1759Fils de Philippe V et de Marie-Louise de Savoie, il devint prince des Asturies à la mort de sonfrère Louis Ier (1724) et fut, dès lors, en butte aux persécutions de sa belle-mère, ÉlisabethFarnèse.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ferdinand VI1713-1759Fils de Philippe V et de Marie-Louise de Savoie, il devint prince des Asturies à la mort de sonfrère Louis Ier (1724) et fut, dès lors, en butte aux persécutions de sa belle-mère, ÉlisabethFarnèse. Ce document contient 317 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Ferdinand VI 1713-1759 Fils de Philippe V et de Marie-Louise de Savoie, il devint prince des Asturies à la mort de son frère Louis Ier (1724) et fut, dès lors, en butte aux persécutions de sa belle-mère, Élisabeth Farnèse.

Tenu à l'écart des affaires, il mena avec sa femme Marie-Barbe de Bragance, dont il n'eut pas d'enfants, une vie retirée, éclairée seulement par la passion de la musique.

Devenu roi à la mort de son père (1746) il révéla une intelligence médiocre, un caractère faible et sans volonté, un tempérament mélancolique tourmenté de scrupules, mais parfois traversé de brusques violences.

Consciencieux, de m œ urs irréprochables, aimant la paix, il fut dominé par sa femme dont le souci essentiel fut de le soustraire à tout ce qui pouvait le troubler ; la chasse, les fêtes de la cour l'Opéra italien dirigé par Farinelli constituèrent ses distractions habituelles.

En matière politique, les premières années de son règne furent fécondes parce qu'il sut faire confiance à deux grands ministres Carvajal et Ensenada.

Tantôt amis tantôt rivaux, ceux-ci réussirent à terminer honorablement la guerre de Succession d'Autriche (paix d'Aix-la-Chapelle 1748) et, tout en maintenant un équilibre difficile entre les sollicitations opposées de la France et de l'Angleterre ils amorcèrent un remarquable redressement de la monarchie : les finances furent remises en ordre, l'économie réorganisée la marine relevée, la formation de cadres et de techniciens encouragée.

La mort de Carvajal et la destitution d'Ensenada, victime d'une cabale anglophile (1754) les difficultés suscitées en Amérique par l'exécution d'un traité conclu avec le Portugal et surtout la guerre rallumée entre la France et la Grande-Bretagne (1756) marquèrent la fin de cette période faste.

Incapable de prendre parti dans le conflit, où l'avenir des colonies espagnoles était indirectement impliqué, Ferdinand VI se réfugia dans l'inaction.

La mort de la reine (1758) acheva de perturber son esprit, il sombra dans la folie et mourut au bout de quelques mois.. »

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