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Ferdinand VII1784-1833Fils de Charles IV de Bourbon et de Marie-Louise de Parme, prince des Asturies par droitd'aînesse -- c'est-à-dire héritier de la Couronne.

Publié le 23/05/2020

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« Ferdinand VII 1784-1833 Fils de Charles IV de Bourbon et de Marie-Louise de Parme, prince des Asturies par droit d'aînesse — c'est-à-dire héritier de la Couronne.

Dès son enfance, il ne montra pas beaucoup d'intérêt pour l'étude ; une bonne éducation eut pu faire de lui un politique habile, car il avait hérité de la ruse et du machiavélisme de sa mère.

L'influence à la cour du favori de la reine, Godoy, et le scandale qui s'ensuivit réunirent bientôt autour de Ferdinand un parti de courtisans ennemis du favori (partido fernandista) , dont l'âme était le chanoine Juan de Escoiquiz.

Les intrigues de Ferdinand, d'Escoiquiz et de quelques nobles aboutirent à l'affaire de l'Escurial, conspiration pour provoquer la chute de Godoy, qui fut découverte, mais qui excita la haine populaire contre le tout-puissant favori et fit apparaître Ferdinand comme la victime d'une mère légère, d'un roi complaisant et d'un amant crapuleux.

Le mécontentement contre Godoy, qui avait commis toutes sortes de fautes politiques et privées, éclata en émeute à Araujuez, où le favori avait sa résidence ; Godoy fut molesté par la populace et conduit devant Ferdinand, qui lui accorda publiquement la vie sauve.

Le peuple demandant à grands cris que Charles IV abdique en faveur de son fils, le père et le fils, avec une coterie d' afrancesados , demandèrent l'arbitrage de Napoléon, qui vit dans ces honteuses tractations et ces menées courtisanes une occasion de balayer d'un seul coup les Bourbons du trône d'Espagne.

Il convoqua Charles IV et son Conseil, et reçut à Bayonne le roi, la reine et le prince des Asturies : Ferdinand rendit la couronne à Charles, celui-ci la donna à Napoléon et Napoléon l'octroya à son frère Joseph Bonaparte.

A la suite de cette man œ uvre, qui fut à l'origine de la guerre d'Indépendance (1808-1814) Ferdinand VII fut considéré par l'opinion publique espagnole comme une victime et un martyr : on implorait de Dieu son prompt retour, il devint non sans ironie : “ Fernando el Deseado ” (le Désiré).

Quand, après la chute de Napoléon, ce désir fut exaucé, Ferdinand se révéla un despote.

Il devait sa couronne à des hommes comme Portier, el Empecinado et Espoz y Mina, qui sympathisaient avec les idées constitutionnelles, mais il les faisait fusiller ou pendre.

Après la révolution de Riego (1820), il fut forcé d'accepter une Constitution, mais à la suite de l'intervention française commandée par le duc d'Angoulême (1823), il se vengea cruellement des libéraux.

Malgré tout, Ferdinand VII était très populaire.

Il fonda une école de tauromachie et le Musée du Prado, à Madrid. C'est pendant son règne que se produisit l'insurrection des colonies espagnoles d'Amérique, qui aboutira à leur indépendance.

Ferdinand VII mourut de la goutte en 1833 et sa mort ouvre une sombre période de guerres civiles et de pronunciamientos , dont l'enjeu était la monarchie constitutionnelle en Espagne.. »

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