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Félix FaureLe «président-Soleil».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Félix Faure Le «président-Soleil» Ami du faste et de la pompe, de haute taille et satisfait de sa belle mine, Félix Faure a été surnommé par ses contem­ porains le «président-Soleil».

Bien que d'origine modeste - il est né à Paris, le 30 janvier 1841, d'un père fabricant de meubles au faubourg Saint-Denis -, il s'est vite élevé dans J'échelle sociale et a fondé au Havre un important commerce de peausserie.

Elu député de Seine­ Inférieure, il affiche des idées libérales et siège avec la gauche modérée, puis devient sous-secrétaire d'Etat aux Colo­ nies avant de recevoir, en 1894, le porte­ feuille de la Marine.

La démission de Casimir-Perier constitue alors l'étape décisive de sa carrière.

Les Chambres, réunies à Versailles, écartent Brisson et Waldeck-Rousseau qui briguent la pré­ sidence, et Félix Faure l'emporte au second tour, le 17 janvier 1895, par 69 voix de majorité, grâce à la coalition des monarchistes et des modérés.

Le nou­ veau président, peu connu du grand public, s'impose rapidement par sa finesse, sa distinction, sa prestance phy­ sique.

Félix Faure va se cantonner dans un rôle strictement constitutionnel.

Pour former le gouvernement, il fait d'abord appel à un modéré, Alexandre Ribot, puis à un radical, Léon Bourgeois (ren­ versé en avril 1896), enfin à Jules Méli­ ne qui recevra l'appui de la droite et demeurera deux ans au pouvoir.

C'est pendant le ministère Méline que rebon­ dit l'affaire Dreyfus qui divise les Fran­ çais.

Le président essaie de jouer un rôle modérateur et se montre hostile à la ré- 1841-1899 vision du procès.

Les élections de mai 1898 ayant marqué un recul de la droi­ te, Méline se retire et Félix Faure appel­ le un radical, Brisson, puis, en novembre 1898, Charles Dupuy, qui ne peut arrê­ ter les âpres luttes opposant les dreyfu­ sards aux nationalistes.

C'est surtout en politique extérieure què Félix Faure tient une place déterminante dans le cadre de ses attributions.

Sachant recevoir avec faste et élégance, il contribue au renforcement de l'allian­ ce franco-russe.

En octobre 1896, il reçoit à Paris le tsar Nicolas II et, l'année suivante, il effectue à bord du Pothuau un voyage officiel en Russie qui scelle le rapprochement entre les deux pays.

La présidence de Félix Faure a, d'autre part, été marquée par la signa­ ture d'un traité reconnaissant le protec­ torat de la France sur Madagascar (l er octobre 1895), ainsi que par le drame de Fachoda, terminé en novembre 1898 par le rappel du corps expéditionnaire de Marchand.

Félix Faure mourut subitement à l'Ely­ sée, le 16 février 1899, au cours d'un rendez-vous galant avec Mme Steinheil.

Les antidreyfusards les plus exaltés accusèrent, bien à tort, les Juifs de l'avoir fait disparaître.

Ses funérailles furent marquées par des manifestations nationalistes qui tournèrent court.

Illustration: Félix Faure Doc.

Bibliothèque nationale, Paris/Photo Tallandier © l98l, Edita-Service S.A., Genève, et Lib.

J.

Tallandier, Paris Imprime en Italie 16 305 51-15 2 / 2. »

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