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Fédération de Malaisie (1986-1987)

Publié le 19/09/2020

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« Fédération de Malaisie (1986-1987) Ce sont les problèmes de politique intérieure qui ont marqué la Malaisie en 1986.

En août, l'Association chinoise malaise a vu son président Tan Koon Swan condamné à deux ans de prison à Singapour pour inculpation dans une faillite frauduleuse.

Un conflit entre Datuk Musa Hitam, le vice-Premier ministre, et Datuk Sari Mahatir, le Premier ministre, est apparu au grand jour, avec des répercussions au sein de l'Organisation nationale unie des Malais. Lors des élections du mois d'août 1986, les électeurs chinois ont surtout voté pour le Parti d'action démocratique qui n'est pas membre du Front national (coalition gouvernementale).

Tous ces événements ont rallumé les tensions raciales, rappelant celles de 1969.

Au Parlement, Malais et Chinois ont débattu de leurs droits et privilèges respectifs.

Une grande partie des électeurs a exprimé son mécontentement face au découpage racial, les Chinois et les Indiens réclamant notamment d'être considérés comme des citoyens de la Malaisie.

Les résultats du Front national ont baissé (57,4% contre 60,5% en 1982) et le Parti Islam (opposition), avec 15,6% des voix, n'a pas obtenu les résultats escomptés. Ces élections ont créé une situation politique plus tendue, les Malais soutenant le gouvernement et les Chinois glissant dans l'opposition.

Les divisions raciales sont compliquées par le jeu des clivages religieux. Au niveau économique, un programme de privatisation du secteur public a été engagé ainsi qu'une stratégie de défense des intérêts du pays en tant qu'exportateur de produits primaires.

Cette politique a coïncidé avec une réduction des possibilités d'emprunt du gouvernement.

Le déficit du secteur public et la détérioration des termes de l'échange ont poussé le gouvernement à adopter une nouvelle politique de réduction des dépenses publiques pour ne pas accroître son endettement extérieur.

Ces difficultés sont apparues au moment de l'adoption du Ve plan quinquennal, marqué par une tentative de relance des investissements privés et par un ensemble de mesures réformant le régime des investissements étrangers.

Le secteur manufacturier est appelé à prendre plus d'importance et, à cette fin, la "Nouvelle politique économique" (consistant à donner plus de pouvoir aux Malais par rapport aux Chinois dans l'industrie et la banque) a été quelque peu assouplie dans certaines branches.

Le plan a prévu une concentration des investissements sur les industries manufacturières basées soit sur des marchandises que le pays produit à l'état brut ou semi-transformé, soit sur des productions assurées par les entreprises locales.

Conséquence de la situation intérieure, la politique étrangère a été marquée par très peu d'initiatives.

Une certaine tension s'est manifestée avec Singapour lors de la condamnation du président de l'Association chinoise malaise et la visite du président d'Israël Chaïm Herzog à Singapour a donné lieu à de nombreuses manifestations hostiles, non seulement en Malaisie, mais aussi à Brunéi et en Indonésie.. »

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