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Faut-il opposer liberté et nécessité ?

Publié le 21/02/2022

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« L1 Philosophie Faut -il opposer liberté et nécessité ? La liberté dans son acception la répandue se définit comme libre -arbitre, c’est -à-dire la disposition à se déterminer soi -même et ce indépendamment de toutes contr aintes extérieures .

En ce sens, s’affirmer en tant qu’homme libre, c’est comprendre que l’homme a le pouvoir de choisir, que ses actions ne sont pas le résultat de causes antécédentes et qu’il mène donc une existence contingente.

En effet, s’il est amené à faire ses propres choix, l’homme entrevoit la mult iplicité de possibilité de son existence.

De fait, la liberté apparaît ici comme le domaine de la contingence, c’est -à-dire ce qui est mais qui aurait pu être autre ou même ne pas être , mais c’est également une condition nécessaire de l’affirmation d’une c onscience morale .

Or, une existence régie par la nécessité où toute action ne serait que le corollaire de causes précédentes s emble oblité rer toute contingence et responsabilité .

Ainsi, la nécessité pouvant se définir comme l’impossibilité d’une chose, d’u ne action à être autre, signe la dépendance à des causes déterminant nos actions, là où la liberté permettrait plutôt une indépendance totale.

Dans cette perspectiv e, liberté et nécessité sembleraient êtr e deux concepts opposés en ce que chacun paraît excl ure l’autre.

Néanmoins, il faut également comprendre que la liberté en tant qu e concept ne renvoie à rien pouvant être éprouvé : il s’agit seulement d’une idée que l’on croit et tient pour vraie.

Dès lors, puisque c’est une croyance, on peut injustement pe nser être libre alors que l’on est en réalité déterminé par des causes extérieures, et donc en réalité soumis à la nécessité.

Les sciences sociales ont d’ailleurs permis de découvrir certaines causes déterminantes qu’il sied de connaître pour être pleineme nt libre.

Dans ce cas, la c onnaissance de la nécessité serait plutôt une condition de la liberté.

Ainsi, le lien entre liberté et nécessité semble bien équivoque : il convient alors de se demander s’il faut réellement les opposer. Nous verrons tout d’abor d que si liberté et nécessité peuvent être compris comme des concepts opposés, c’est bien parce que la liberté est un terme polysémique et qu’il est compliqué d’en donner une définition stricte.

Puis nous verrons que le type de liberté auquel aspire l’homm e est bien loin d’être incompatible avec la nécessité. Il convient tout d’abord de s’interroger sur la définition du concept de liberté par rapport à celui de nécessité.

Pour ce faire, il est judicieux d’ opposer les deux concepts.

Comme on l’a définie plu s haut, la liberté s’apparente au domaine de la contingence : elle est indétermination là où la nécessité renvoie à une détermination qui ne peut être autre.

Par exemple, la nature est régie par la nécessité en ce qu’ elle dépend de lois naturelles et d’une multitude de causes.

A l’inverse, l’homme, lui, a ceci de paradoxal qu’il est doté d’une faculté qui lui est propre, à savoir le libre -arbitre, mais son existence s’inscrit dans un univers régi par la nécessité.

En effet, contrairement aux autres animaux, l’homme échappe au domaine des instinct s de par sa disposition à s’affirmer comme agent libre de ses actions. Alors que les autres animaux mènent une existence nécessaire, l’homme, lui, mène une existence contingente en ce qu’il peut se déterminer lui -mêm e.

En ce sens, la nécessité exclurait la liberté et réciproquement, c’est justement parce qu’il échappe à la nécessité que l’homme peut affirmer sa liberté.

Il faut alors réfléchir sur l’un des enjeux majeurs soulevés par le sujet, à savoir la question de la responsabilité morale chez l’homme.

Comme on l’a vu, l’homme a ceci d’unique au sein du règne animal qu’il peut s’affirmer en tant que sujet moral et se déterminer lui -même librement.

Mais pour qu’un homme puisse se déterminer librement, encore faut -il qu’il se débarrasse de toutes déterminations extérieures.

Qu’est -ce que serait une décision si elle n’était que le corollaire d’une multitude de causes se déclenchant les unes après les autres ? Il est judicieux de dire que cette décision ne serait en auc un cas une décision libre prise par un sujet moral puisqu’elle dépend rait de. »

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