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Exposé procès de Nuemberg

Publié le 03/02/2021

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« Aujourd’hui, nous allons vous présentez notre exposé sur les procès de Nuremberg et de Tokyo.

Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise met fin à la 2 nd Guerre Mondiale.

Les populations et les Etats en ressortent traumatisés, avec des pertes civiles et militaires qui se comptent en dizaine de millions.

Juger les criminels de guerre est alors un devoir moral pour les Alliés, et des tribunaux militaires internationaux se forment.

Ils donnent lieu à deux grands procès inédits : ceux de Nuremberg et de Tokyo.

On peut alors se demander quelle est la portée historique de ces procès.

Nous verrons dans un premier temps le déroulé des procès, avec d’abord celui de Nuremberg puis celui de Tokyo.

Ensuite nous expliquerons leurs conséquences, au niveau du droit international mais aussi de l’histoire et de la mémoire et enfin, nous étudierons les critiques souvent faites à ce procès, telles que leur aspect de justice des vainqueurs et les réchappés aux condamnations.

Alors, le procès de Nuremberg.

Il se tiendra du 20 novembre 1945 au 1 er octobre 1946 et mettra en accusation 21 hauts responsables nazis ainsi que 6 organisations du Reich pour les crimes commis depuis septembre 1939 selon trois chefs d’accusation : le crime contre la paix, le crime de guerre et le crime contre l’humanité.

Il a lieu au palais de justice de la ville de Nuremberg, ville choisit pour des raisons plus pratiques que symboliques bien que ça soit un lieu emblématique de la politique nazie.

On voit bien la dimension internationale du procès avec le procureur général, qui est un américain, et les 4 juges qui représentent la France, le Royaume-Uni.

Au cours du procès, ce sont quelques 6 600 pièces à convictions qui sont présentés et 94 témoins qui sont entendus.

Il y aura néanmoins 3 grands absents à ce procès, et pas des moindres : Hitler, le chef du parti nazi, la figure à l’origine de la guerre et des génocides, Himmler, chef de la SS et ministre de l’intérieur du IIIe Reich, et Goebbels, ministre de l’éducation et de la propagande, qui se sont tous suicidés avant l’ouverture du procès.

Au final, 12 des accusés seront condamnés à mort, 3 à perpétuité, 4 à une peine de 10 à 20 ans de prison et 3 sont acquittés.

Quatre organisations sont aussi condamnées : la NSDAP, la gestapo, la SS et la SD. Par la suite, en mai 1946, s’ouvre le procès de Tokyo qui va durer jusqu’en novembre 1948.

Cette fois ce sont 28 hauts dignitaires politiques et militaires qui sont poursuivis selon les mêmes chefs d’accusation que les dirigeants nazis mais depuis le 1 er septembre 1928.

C’est le procureur général Keenan qui dirige le procès avec 11 juges, un par puissance alliée.

Lors de ce procès, l’empereur Hiro-Hito ne sera pas mis en cause et son innocence sera d’ailleurs mise en scène.

Le procès sera néanmoins long et conséquent, avec 418 témoins entends, 779 dépositions recueillies et 48 412 pages de procès-verbal.

Ainsi, il y aura 7 condamnés à mort, 16 à perpétuité, 2 à des peines de prison indéfinies, 1 sera interné et 2 mourront de cause naturel pendant le procès Comme nous l’avons déjà dit, de tels procès sont sans précédents.

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on voit la pratique d’une justice pénale internationale.

C’est alors un véritable tournant dans l’histoire du droit international.

Ces tribunaux sont mis en place par les Accords de Londres en 1945 dans le but de pouvoir poursuivre les « grands criminels, dont les crimes sont sans localisation géographique précise ».

Dans le Statut du Tribunal militaire international sont notamment introduites deux nouvelles qualifications juridiques : le crime contre la paix et le crime contre l’humanité.

La première est définie comme « la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes qui précèdent ».

La deuxième elle est : « l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des. »

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