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Exposé de philosophie sur le bonheur - LE BONHEUR: UNE QUÊTE COMPROMISE ?

Publié le 22/05/2022

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philosophie
 Introduction : Le bonheur!On y aspire de toutes nos forces,de tout notre être ,surtout quand on est jeune.Mais que désire-t-on au juste ?Qu’est-ce-que le bonheur ?Où le chercher ? Y’a-t-il une méthode pour être heureux ?Définir le bonheur n’est pas simple.En effet tout le monde aspire au bonheur mais personne ne connaît vraiment la clé du bonheur.Composé de bon,issu du latin bonus(« bon ») et de heur,qui signifie »désir favorable » et qui provient du latin augurium (« augure,présage,prophétie ») ,le terme de bonheur signifie à l’origine le « bon augure »,c’est-à-dire la bonne fortune,la chance.Le bonheur désigne en général un état de pleine satisfaction dans lequel l’Homme réalise ses désirs et ses aspirations ,et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l’existence.Pourtant le bonheur n’est pas le plaisir,le bonheur est le lieu d’une joie possible car il existe des plaisirs sans joie…La notion du bonheur varie selon chaque personnes,selon les époques,les cultures et même l’humeur.Ainsi dans cet exposé nous développerons le thème du bonheur qui est cet idéal hantant les Hommes et surtout la question de sa quête ou encore de sa poursuite. I) L'essence de la notion de bonheur ; bonheur et satisfaction Le bonheur est composé de bon, le contraire de mauvais, et de heur. Heur vient du latin augurium, « présage tiré de l’observation du vol des oiseaux », qui a aussi donné le mot augure. L’heur, initialement, désigne un présage, qu’il soit bon ou mauvais. Le bon heur, en deux mots, est donc le bon augure, le signe favorable : le premier sens de bonheur, en un mot est donc « chance ». La philosophie du bonheur est complexe et propre à chacun. Donner une définition de bonheur n’est pas simple, dans la mesure où, comme je l’ai précisé plus haut, c’est un sentiment de plénitude qui est très personnel. Chaque personne possède sa propre définition de ce que signifie le bonheur ou plutôt de SON bonheur. On peut toutefois dire que le bonheur est un état durable et stable de satisfaction complète caractérisé par une sensation agréable où l’esprit et le corps sont dans une forme de plénitude. Ainsi la souffrance, le stress et l’inquiétude sont quant à eux absents de cette définition. Néanmoins, il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux et qualifier cela de bonheur. En effet, Une joie intense n’est pas le bonheur et de même, un plaisir éphémère non plus ! Beaucoup de gens ont tendance à confondre le bonheur avec le plaisir ou la joie or que l’un est bref et ponctuel tandis que l’autre se poursuit dans le temps. Passer un agréable et joyeux moment ne signifie pas que vous êtes heureux (se) et que vous avez atteint le bonheur. II) Le bonheur comme complétude et durabilité a)Indépendance du bonheur par rapport aux vicissitudes Le bonheur n'est pas seulement la satisfaction limitée d'un besoin limité ; c'est pourquoi il ne suffit pas de manger à sa faim, ou de boire selon sa soif, pour connaître le bonheur. On ne saurait méconnaître ici la dimension de durée, de "durabilité", si l'on peut dire, qui s'attache à l'idée même du bonheur ; le caractère de "complétude" implique directement celui de durabilité : ce qui explique d'ailleurs que le bonheur ne puisse se réduire à une satisfaction limitée dans le temps. Comme le note Max Scheler : "C'est ainsi qu'il appartient par essence à la "béatitude" et à son opposé le "désespoir", quel que soit le temps pendant lequel ils se conservent objectivement , de persister et de durer à travers la vicissitude des "heurs" et des "malheurs" ; au "bonheur" et au "malheur", il appartient par essence de persister et de durer à travers la vicissitude des "joies" et des "peines", à une "joie" et à une "peine" de persister et de durer à travers la vicissitude, par exemple, d'états de "bien-être" et de "malaise" (d'ordre vital) ; au "bien-être" et au "malaise" de persister et de durer à travers la vicissitude d'états de "plaisir" et de "douleur" d'ordre sensoriel. Ici, la "qualité" des expériences-vécues de caractère affectif contient aussi la durabilité en vertu d'une nécessité d'essence." (Max Scheler : Le formalisme en éthique et l'éthique matériale des valeurs , tr. fr. p. 113).
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