EXPLICATION LINEAIRE RHINOCEROS
Publié le 05/05/2024
Extrait du document
«
Explication de texte - roman
Rhinocéros, Eugène lonesco
Propositionion de lecture : Comment l’auteur nous montre t-il la transformation de Jean et à quoi
cela correspond ?
I - Le début d’une transformation en rhinocéros :
«Ouvrez vos oreilles.
J’ai dit, pourquoi ne pas être un rhinocéros ? J’aime les changements»
«Ouvrez vos oreilles» : impératif qui donne un ordre.
On voit que Jean utilise un ton agressif,
qui rappelle l’image du rhinocéros.
On comprend alors qu’il est en pleine transformation.
«pourquoi ne pas être un rhinocéros» : question rhétorique qui n’attend pas de réponse.
Permet de faire comprendre à Bérenger qu’il est maître de ses actions et qu’il décide de sa vie.
Si il souhaite se transforme, il se transforme.
«J’aime les changements» : Argument spécieux qui à l’ai être vrai mais qui ne l’est pas
vraiment.
«De telles affirmations venant de votre part...
(Bérenger [...] devenue une corne de rhinocéros)
On voit ici que Bérenger s’interroge sur la réponse précédente de Jean.
On le voit notamment
par l’accentuation que produit le déterminant «telles» qui vient insister sur l’étonnement.
Les longues didascalies qui interrompent les répliques sont surprenantes et représente
sûrement le symbole du totalitarisme dans lequel l’échange disparaît au profit d’une forme de
violence symbolique.
«Oh, vous semblez vraiment perdre la tête (Jean se précipite vers son lit...)»
Dans cette réplique un jeu de mot apparaît, on comprend alors qu’il perd la tête car il devient
fou mais aussi au sens propre, il change de tête en devant rhinocéros.
Bérenger se fait à nouveau couper la parole par les action de Jean.
Dans la didascalie qui suit, on peut vraiment comprendre que Jean devient de plus en plus
violent.
On le comprend par les nombreuses actions : «se précipite, jette, prononce, fait
entendre», on peut alors comprendre que cette didascalie est annonciateur
«Mais ne soyez pas si furieux, calmez-vous ! Je ne vous reconnais plus.»
Cette phrase montre la peur de Bérenger qui commence à arriver en voyant son amis ce
transformer on peut notamment le voir par la phrase impérative : «Mais ne soyez pas si
furieux, calmez-vous !»
La phrase suivante «Je ne vous reconnais plus» montre vraiment la transformation de
Bérenger.
Encore une fois c’est un jeu de mots puisqu’il ne doit plus le reconnaître
physiquement et en tant qu’amis.
Chaud...
trop chaud.
Démolir tout cela, vêtements, ça gratte, vêtement, ça gratte (Il fait tomber le
pantalon de son pyjama.)
Ici, cette réplique n’est pas une phrase complète, elle montre d’une autre manière que Jean
n’est plus un Homme mais est devenue autant sauvage qu’un animal puisque la phrase n’a
aucun sens ce n’est donc même pas une phrase.
Le verbe démolir insiste sur la violence car ce verbe signifie tout casser.
«Que faites vous ? Je ne vous reconnais plus ! Vous, si pudique d’habitude !»
A nouveau un question rhétorique qui prouve l’étonnement de Bérenger face à cette situation.
La répétition de la phrase «Je ne vous reconnais plus» montre encore que Bérenger à
changer d’apparence et psychologiquement.
«Vous, si pudique d’habitude».
Ici Jean délaisse son identité et se conforme aux autres
animaux en retirant ses habits, il se conforme donc aux autre ce qui est un signe de
l’individualisme.
Tout cela représente toujours la violence.
«Les marécages ! les marécages !»
Ce sont des phrases averbales qui montre que plus le temps avance moins Jean fait des
phrases.
Cela continu à montrer lea transformation.
«Regardez-moi ! Vous ne semblez plus me voir ! Vous ne semblez plus m’entendre.»
«Regardez-moi !» ainsi que le parallélisme «Vous ne semblez plus...»est une phrase
impérative qui insiste sur la peur de Bérenger à voir son amis changer.
«Je vous entend très bien ! je vous vois très bien !» (Il fonce vers Bérenger tête baissée.
Celui-ci
s’écarte).
A nouveau nous pouvons constater un parallélisme....
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