Explication d'un texte de Benveniste sur la philosophie du langage Le langage est-il un simple outil de communication ?
Publié le 18/04/2025
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«
Explication d'un texte
de Benveniste
sur la philosophie du
langage
Le langage est-il un simple outil de
communication ?
Emile Benveniste
(1902-1976)
« La connaissance de la doctrine de
l'auteur n'est pas requise.
Il faut et il suffit
que l'explication rende compte, par la
compréhension précise du texte, du
problème dont il est question »
[PM]
Point méthode
L'explication d'un texte doit se faire à
partir du texte lui-même.
Il n'est pas nécessaire de connaître
l'auteur, mais des connaissances sont
nécessaires pour éclairer le sens du
texte.
Point méthode
Il ne faut pas choisir l'explication de texte
par défaut : ce n'est pas plus simple que la
dissertation !
Il y a deux grandes difficultés dans
l'explication de texte :
1.
éviter la paraphrase ;
2.
éviter le contresens.
Pour cela, il faut faire une lecture active et
méthodique du texte
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
[PM]
Point méthode
Pour expliquer le texte, il faut :
1.
être un aigle : faire une lecture globale
du texte ;
= être capable d'avoir une vision claire
du sens général du texte ;
2.
être une petite souris : faire une
lecture fine du texte ;
= être attentif aux détails et à tout ce
qu'il y a d'intéressant dans le texte.
I.
LECTURE GLOBALE
Point méthode
La lecture globale du texte est une
lecture active qui cherche à saisir :
1.
Les Notions importantes
2.
Le Plan du texte
3.
La Question directrice et la Thèse
= La méthode NPQT
A.
Repérer les notions
importantes du texte
Point méthode
On souligne les termes importants
(notamment : les termes techniques,
les termes récurrents).
On utilise des couleurs (ou des traits
différents) pour repérer les termes qui
se rapportent à une même notion
Liste des notions du texte :
● Les mots de liaisons et
argumentatifs.
● Les mots relevant du langage
humain
● Les mots relevant de la
communication animale
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
B.
Repérer le
plan du texte
Point méthode
Le plan doit être linéaire : on suit la
chronologie du texte (on ne fait pas un
plan thématique).
On repère deux à quatre parties au
maximum dans le texte.
Point méthode
Pour dégager le plan, on peut s'aider
de certains indicateurs :
1.
les paragraphes, la ponctuation ;
2.
les connecteurs logiques, les mots
de
liaison,
le
vocabulaire
argumentatif ;
3.
les couleurs qu'on a utilisées.
Point méthode
C'est avant tout le sens qui doit
guider le repérage des parties
(1 partie = 1 unité de sens).
On utilise des accolades dans la
marge et on marque dans le texte la
séparation entre les parties.
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
Point méthode
Il faut formuler le plan du texte, par soi-même.
On donne un titre à chaque partie : on explique ce
que fait l'auteur dans cette partie
On distingue 2 à 4 étapes dans chaque partie.
Il s'agit
soit d'étapes chronologiques distinctes dans le texte,
soit d'étapes logiques entremêlées dans le texte.
On
explique ce que fait l'auteur dans chaque étape.
On vérifie l'organisation du propos : il doit y avoir une
progression logique, d'une partie à une autre, d'une
étape à une autre.
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...] Parce qu'il n'y
a pas de dialogue pour les abeilles, la communication se réfère
seulement à une certaine donnée objective.
Il ne peut y avoir de
communication relative à une donnée “linguistique” [...] L'abeille
ne construit pas de message à partir d'un autre message.
[...]
L'ensemble de ces observations fait apparaître la différence
essentielle entre les procédés de communication découverts chez
les abeilles et notre langage.
Cette différence se résume dans le
terme qui nous semble le mieux approprié à définir le mode de
communication employé par les abeilles ; ce n'est pas un
langage, c'est un code de signaux.
»
Benveniste, Problèmes de linguistique générale
« Le message des abeilles n'appelle aucune réponse de
l'entourage, sinon une certaine conduite, qui n'est pas une
réponse.
Cela signifie que les abeilles ne connaissent pas le
dialogue, qui est la condition du langage humain.
Nous parlons à
d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine.
[...].
➢ Que fait l'auteur dans cette partie ?
➢ Quelles sont les étapes dans cette
partie....
»
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