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Explication de texte, RUSSEL : problèmes de philosophie

Publié le 17/05/2020

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« Lundi 7 Janvier 2012 Philosophie : Explication de Texte. RUSSEL, Problèmes de philosophie. La conscience de soi concerne dès le départ et en priorité le sujet où elle se manifeste.

Une fois posée dans cette perspective, on ne peut guère échapper à cette attitude générale d’après laquelle il n’y aurait pour le sujet pensant d’autre réalité que lui-même.

Ainsi, la question ici ne relève pas de l’esprit, mais d’une constatation que le « moi » est la seule manifestation de conscience dont nous ne puissions douter.

Descartes répond à ce problème par un détour métaphysique qui évoque l’existence d’un Dieu non-trompeur.

Cependant, peut-on concevoir une façon plus directe d’accorder à autrui une existence de même nature que la mienne ? En d’autres termes, l’autre et notre entourage n’existent-t-ils pas eux aussi ? C’est ce que nous propose l’auteur dans son texte, en affirmant que l’on peut effectivement admettre l’existence d’autrui à partir de son unique présence physique. Tout d’abord, comment définir le concept d’avoir conscience de quelque chose, par exemple du soleil ou de n’importe quel autre élément tangible ? C’est ajouter à la simple perception de cette chose la connaissance de sa présence : elle entre alors incontestablement dans notre partie consciente.

Ainsi, le soleil devient un élément réellement présent dans ma conscience interne.

Cependant, Bertrand Russell annote le fait que la perception consciente s’accompagne souvent d’une autre conscience.

En effet, non seulement j’ai conscience de voir mon objet, mais j’ai aussi conscience de ma perception qui est certainement consciente.

La conscience première décrite au préalable devient alors un objet pris dans une réflexion.

Ce décalage n’implique pas un effort mental : on n’a pas à imaginer de méditation savante pour rendre compte d’une telle expérience, qui en réalité fait partie du fonctionnement normal de la conscience et donc de ses capacités fondamentales rudimentaires.

Ce processus qui transforme un fait de conscience en un objet ne s’effectue pas seulement à partir de la perception de notre entourage et des objets extérieurs.

Cela concerne aussi bien la. »

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