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Eugène BOUDIN:DEAUVILLE (ANALYSE DU TABLEAU).

Publié le 17/05/2020

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« Eugène BOUDIN DEAUVILLE Baudelaire a admiré en Boudin le peintre des nuages.

Mais ne pourrait­ on pas également célébrer en lui le peintre des bleus , tant il a su tirer de variations de cette couleur? A la veille de ses soixante-dix ans, rien ne semble pouvoir arrêter l'enthousiasme de Bou­ din, même pas la maladie qui finira par avoir raison de lui.

Peu importe la fatigue, les longues stations en plein air , puisque son amour pour la mer lui fait tout oublier ...

LE LIEU Deauville aujourd' hui n'a plus rien à voir avec la station d'autrefois, même si quelques belles villas et des hôtels imposants rappellent qu'elle fut à la mode dès le Second Empire.

Ses hôtels chics, ses casinos et ses immenses plages de sable fin attiraient alors de nom­ breux Parisiens, et son champ de courses était déjà célèbre.

S'il a souvent représenté cette société élégante, Boudin n' en oubliait pas pour autant le peuple, comme dans ce tableau montrant des habitants sur la plage et où des chevaux attelés à une charrette rappel­ lent que la campagne est proche.

L'ŒUVRE Une fois de plus , Boudin rend un hommage aux nuages de cette Normandie qu'il aimait tant et où il ava it fait construire, en 1884, Deauville à l' époque où de fiers trois-mâts !·etaient l' ancre dans l' eau de son bassin sous 'œil de Boudin.

Eugène BOUDIN 1824-1898 .Deauville • Huile sur toile 50,8 cm x 74,2 cm • Peint en 1893 • Signé et daté «Deauville E.

BOUDIN 93» • Localisation : Londres, Courtauld Institute Galleries une maison à Trouville, sur l'autre rive de la Touques.

L es constructions n'ont pas encore envahi la côte, seules que lques grandes bâtisses sont visibles à l'arrière-plan, et le peintre s'est placé tellement en retrait par rap­ port à la station qu'il lui est possib le de souli­ gner la perspective à l'extrême.

Le cie l, qui occupe les deux tiers de la toile, semble si vaste et en même temps si proche du specta­ teur que celui-ci pou rrait presque toucher les nuages poussés par le vent ...

LA CRITIQUE Lors d'une exposition récente des œuvr es de Boudin organisée à Honfleur, un critique écri­ vit: «Classé préimpressionniste, Boudin, autodidacte acharné, ancien mousse, ancien papetier , a été l'un des artistes et des arti­ sans les plus appliqués dans cette longue traque pour la capture de cette fuyante et mystérieuse lumière qui, ici, a toujours fait se lever les paysages et défiler le ciel comme une provocation ...

Une vie passée sur un pliant, à la poursuite de l'insaisissable.» LA COTE Une huile sur panneau de 1893, Marée basse, soleil couchant, a trouvé preneur à Londres en 1993 pour 232 000 FF (42000 dollars), tandis qu'une huile sur toile de la même année changeait de main pour la somme de 540000 FF (100000 dollars).. »

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