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États-Unis (1999-2000): Année électorale

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451054.txt[15/09/2020 14:08:43] États-Unis 1999-2000 Année électorale L'actualité politique de l'année 1999-2000 a été dominée par une campagne pour l'investiture présidentielle (en vue de l'élection du 7 novembre 2000), marqué e par sa longueur, son coût et sa relative absence de débats idéologiques ou de surprises.

Dans le c amp républicain, c'est George W.

Bush, fils de l'ancien président George H.

W.

(1989-1993), gouverneur du Texas, qui, bien avant les primaires, apparaissait déjà comme le grand favori.

Disposant du soutien des réseaux d'influence républicains, il semblait être le candidat idéal pour requinquer une droite déso rientée et lui permettre de reconquérir le pouvoir.

Tout en affichant des convictions morales et politiques conserv atrices, il est défini comme un "conservateur compatissant" (compassionate conservative), capable de r assembler au centre et de séduire des groupes jusque-là acquis aux démocrates.

Sa stratégie ressemblait à s'y méprendre à celle adoptée avec succès par le président sortant Bill Clinton en 1992 : rassembler au centre, et faire quelques concessions aux ultras , tout en prenant ses distances envers eux.

Le gouverneur du Texas a ainsi choisi de s'éloigner des p ositions maximalistes de la majorité parlementaire républicaine en matière de fiscalité, d'éducat ion et de santé.

Mais il a surtout prouvé sa capacité à lever des fonds, très tôt et avec la plus grande efficacité : avant même la saison des primaires, il disposait déjà d'un trésor de guerre de 70 millions de dolla rs.

Un certain nombre de ténors du parti (tels Dan Quayle, l'ancien vice-président de George Bush, ou Elizabeth Dole , épouse du candidat républicain de 1996 Bob Dole) se sont retirés de la course, faute de parvenir à amasser des sommes conséquentes.

Quant au journaliste conservateur Patrick Buchanan, qui avait mobilisé l'aile dure du parti tant en 1992 qu'en 1996, il a préféré rejoindre le Parti de la réforme fo ndé par le milliardaire Ross Perot.

Dans le camp démocrate également, le favori était connu de long ue date : depuis la réélection de B.

Clinton en 1996, le vice-président Al Gore (dont le père fut long temps sénateur du Tennessee) faisait figure de dauphin.

Sa position au sein de l'Administration lui permettai t de multiplier les petites faveurs à l'égard de tel ou tel groupe au poids électoral conséquent.

D'o ù le ralliement prématuré à sa candidature des syndicats ou des Noirs, sans compter bien sûr l'establishment du parti.

Par ailleurs, il disposait d'une "machine électorale" bien rodée et, grâce à ses liens étr oits avec les milieux d'affaires, il pouvait lever des sommes importantes.

Son rôle de vice-président ne présentait pourtant pas que des a vantages : il pouvait se targuer d'être le "numéro deux" d'une équipe expérimentée et, à en juger pa r les résultats économiques du pays, fort compétente, mais il souffrait aussi d'apparaître comme un étern el second ; il risquait également de faire les frais de la lassitude du public après huit ans de "clintonisme".

Il devait donc tenter d'incarner à la fois la continuité et le changement.

Interrogé sur l'affaire Lewinsky ( liaison du président avec une stagiaire de la Maison-Blanche exploitée par les conservateurs dans le cadre d'une tentative de déstabilisation politique qui avait failli le mener à la destitution), il a répon du avoir été déçu par le comportement de "son ami, le président".

Les deux favoris vainqueurs des primaires Les premières primaires, celles du New Hampshire (1er février 200 0), ont laissé penser que rien n'était joué.

Ce jour-là, John McCain, le sénateur de l'Arizona, a aisé ment devancé George W.

Bush, tandis que, dans le camp démocrate, Al Gore était talonné par son unique ch allenger, l'ancien sénateur Bill Bradley.

J.

McCain et B.

Bradley ont remporté quelques primaires, faisant l'ob jet d'une couverture médiatique importante.

Les positions des candidats sur la plupart des sujets politi ques étant quasiment identiques (à l'exception notable des "questions de société" : avortement, priè re à l'école, ventes d'armes à feu), la différence résidait dans leurs "biographies".

Les exploits de l'an cien champion de basket-ball B.

Bradley contrastaient avec le caractère politicien et calculateur du vice-pré sident Al Gore.

Sur le plan des positions politiques, l'ancien sénateur du New Jersey, autrefois classé à la droite du parti, avait réussi à se positionner à gauche.

Dans le camp républicain, le sénateur McC ain, qui avait passé six ans comme prisonnier de guerre au Vietnam et que ses positions situaient jusqu'alo rs dans le camp des conservateurs. »

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