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ETAT ET BONHEUR CHEZ ARISTOTE : ENJEUX ETHIQUES DU VIVRE ENSEMBLE

Publié le 20/11/2023

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« Sujet ETAT ET BONHEUR CHEZ ARISTOTE : ENJEUX ETHIQUES DU VIVRE ENSEMBLE SOMMAIRE DEDICACE REMERCIEMENTS INTRODUCTIONS PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE LA PENSEE POLITIQUE D’ARISTOTE I- ETAT ET BONNHEUR CHEZ ARISTOTE DEUXIEME PARTIE : THESES ARISTOTELICIENNES II- DU RAPPORT ENTRE ETAT ET BONHEUR CHEZ ARISTOTE TROISIEMES PARTIES : ELEMENTS DE REPONSES III- ENJEUX ETHIQUES DU VIVRE ENSEMBLE CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE INDEX DES NOTIONS INDEX DES AUTEURS TABLES DES MATIERES DEDICACE 4 A la mémoire d’Aristote grâce aux idées duquel nous avons pu réaliser ce travail ainsi qu’aux Etats du monde qui, nous l’espérons humblement, trouveront dans ce travail, les éléments d’une gestion vertueuse des organes politiques dont ils ont la charge. REMERCIEMENTS 5 Principalement à l’endroit de notre directeur de mémoire, le professeur Pamphile BIYOGHE pour son apport technique.

Apport qui a facilité la réalisation de ce mémoire.

A notre co-directeur M. MAKAYA MAKAYA Rodrigue pour ses orientations.

À toutes les personnes qui ont contribué positivement à façonner notre être.

En tête desquels, les auteurs de nos jours : ICHOLA WABI et HOUNVENOU K.

Marie, lesquels ont pris soins de nous, ont veillé à notre éducation et nous ont envoyé à l’école.

À l’Etat gabonais qui a rendu possible cet apprentissage à travers les différents établissements par lesquels nous sommes passés.

Aux enseignants qui ont participé à notre formation intellectuelle, de la maternelle à l’université, en passant par le lycée.

Aux auteurs d’ouvrages décisifs que nous avons pu lire ! Aux différents parents, amis et connaissances qui ont de quelque manière motivés notre entreprise, mais puisqu’à tout honneur, tout seigneur ! Nous voulons honorés certains enseignants qui ont influencés décisivement notre carrière ; parmi lesquels, le professeur certifié de philosophie KOWET Sylvanius au lycée Joseph AMBOUROUE AVARO de Port-Gentil, grâce auquel et à l’injonction duquel nous avons embrassés les études de philosophie.

Aux enseignants du département de philosophie de l’université Omar BONGO chez lesquels nous avions puisés tout ce qui nous a paru utile à notre formation intellectuelle et morale ; parmi lesquels, l’influence de feux les professeurs Gilbert NZUE-NGUEMA, MOUKALA NDOUMOU et Chrysostome MONDJO à la mémoire desquels nous voulons observer une minute de silence bien entendu avec la permission du jury.

Aux docteurs Thierry EKHOGA, MASSIMA LOUWOUNGOU, Gildas NZOKOU, Cyril MIKALA, Dominique ETOUGHE MBA, MOUTOUMBOU Roland.

Aux professeurs Jean Rodrigue Elysée EYENE-MBA, Christ Olivier PAGA, NDONG MEYE.

Aux étudiants inspirants de notre département qui par leur travail, ont créé une saine émulation dans notre processus d’apprentissage, parmi lesquels notre promotionnaire METHOGO M’OBOUNOU ASSOUMOU Christ.

A La section handball du département de philosophie ainsi qu’à celle de l’université qui ont favorisé notre épanouissement estudiantin par la pratique du sport.

Aux étudiants photographes de l’université Omar BONGO.

A l’agence national des bourses du Gabon (ANBG) qui en dépit du retard avec lequel l’allocation de bourse nous a été accordée, a toutefois constitué une aide décisive au travers de laquelle nous avions puisé les forces nécessaires pour poursuivre nos études et mener à terme ce travail.

A M. RAFIOU, M.

Eloi, M.

Jean ainsi que sa merveilleuse épouse Danielle BOUNGUENZA.

À Simone MOUELE.

À notre très cher et tendre grande sœur Oufath ICHOLA.

À mes grandes sœurs et grand frères ICHOLA Inoussa ICHOLA moussa, ICHOLA Chérifath, ICHOLA Osseni, ICHOLA Soubédath.

A mes amis, FOUITY NZIGOU Khen, LENDOYE RINGUE Yvan Arnaud, NKALA Ernest Junior, TSIKA Alain Hearly Janel, NZIGOU Hans, et BONGO LOUNDOU Georslène Gilvia; Allogho tandresse à toutes ces personnes oubliés ; de qui nous avions reçu, grâce auxquelles ce travail a pu être réaliser, à vous tous, nous disons merci ! INTRODUCTION 6 Le vocable philosophie procède doublement du grec « philéin1 » et « sophia2 », il possède chacun pour ses composants respectifs, le double sens de « désirer », « aimer » ; « sagesse », « savoir » et serait par essence un désir de connaitre afin de bien vivre, un règne par la connaissance et en tant que tel, permettrait d’être libre et heureux s’il en est, c’est sans rappeler le mot de Descartes qui considère l’homo sapiens comme « maitre et possesseur de la nature3 ».

Mais puisqu’il s’agit d’un désir, d’un amour pour la sagesse ou la connaissance, c’est aussi la lucidité de distinguer le « philosophos » du « sophos » qui est repérable chez Pythagore qui aurait par modestie renoncé à se dire sage pour se contenter d’être un amoureux de la sagesse.

C’est encore cette approche qui transparaît chez Socrate, père de la philosophie « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien4 » qui à juste titre est d’avantage conscient de son ignorance que de son savoir.

La philosophie n’est donc pas à proprement parler détention de savoir mais quête du savoir.

Sagesse qui a inéluctablement permis de rompre avec les réponses mythico-religieuses à la question du pourquoi qui, quant à elle, révèle les mystères du cosmos et donna lieu à ce qu’il est convenu d’appeler selon Ernest Renan « le miracle grec5 ».

La démarche, fut l’étonnement, la critique, la dialectique.

En clair, la recherche de l’objectivité.

Kant n’est pas en reste puisque dans les lumières, il nous exhorte à sortir de la minorité pour la majorité en ayant le courage de nous servir de notre propre entendement. C’est sans rompre avec cette tradition dominante de la philosophie officielle que penser le rapport entre Etat et bonheur nous a paru nécessaire et actuel pour à peu près deux raisons fondamentales : la première en est que chaque homme qui s’élève au rang des humanités, en menant une vie distincte d’une simple plante ou de celle d’autres animaux, en déployant ce qu’il a de propre, c’est-à-dire sa raison ; durant son séjour terrestre s’interroge ou s’interrogera sur la question existentielle et sempiternelle du bonheur ; tout en s’efforçant autant que faire se peu d’être heureux.

Tant le bonheur s’il existe, apparaît comme la fin de l’activité humaine, puisqu’il semble que c’est en vue de ce dernier que nous faisons tout ce que nous entreprenons, lequel justement donnerait sens à toute l’entreprise humaine. C’est aussi ce qu’a semblé confirmer cette fameuse pensée d’après laquelle on demanda à un étudiant ce qu’il souhaitait devenir.

Plutôt que d’indiquer un corps de métier à l’instar de tous ses collègues, tels qu’enseignant, avocat, médecin, ce dernier répondit contre toute attente qu’il désirait être heureux ! On lui fit remarquer qu’il ne comprenait pas le sens de la question, il répliqua qu’eux, plutôt ne comprenaient pas le sens de la vie.

Réponse séduisante et bouleversante qui tant à consolider le bonheur comme la fin de la vie. Mais étant donné que l’homme d’une certaine façon est toujours et déjà en société, il nous a paru judicieux de mettre en relation l’Etat et le bonheur pour livrer une réflexion plus ou moins complète.

Si tant est que c’est à l’Etat, pouvoir suprême, à travers la politique mise en place que revient de créer un climat propice au bonheur.

Cependant force est de constater que le bonheur tant souhaité par les individus en particulier et les peuples en général est loin d’être satisfait, l’Etat est parfois même tenu pour responsable des malheurs collectifs et individuels.

Position qui laisse envisager un déni même de l’existence du bonheur et une 1 Gérard DUROZOI André ROUSSEL, dictionnaire de philosophie P272 Ibid 3 Descartes, Discours de la méthode (1637), 6e partie, Bibliothèque de la Pléiade, Ed. Gallimard, 1966, p.168 D’après 4 Socrate 5 Miracle grec 2 7 remise en question de l’essence de l’Etat.

D’où il nous apparaît non moins pertinent d’examiner à nouveau frais le lien entre Etat et bonheur.

Tout ceci pourrait sans doute s’expliquer au fait que le bonheur s’il existe, confronte à des illusions, notamment en posant le problème de l’adéquation entre les moyens et la fin réelle que se propose l’activité humaine. L’actualité de ce rapport se donne à voir à travers la crise de la société dans sa globalité.

Le constat est alarmant, lorsque qu’on considère le taux de dépression chronique, de suicide, la montée des influenceurs à travers le coaching et techniques en développement personnel, la prolifération des organismes internationaux pour assurer le mieux-être et le bien vivre, l’audience et l’adhésion croissante aux religions du salut, le rappel constant des peuples à de meilleures conditions de vies, l’appel à des politiques devant promouvoir le bonheur.

Les tentatives récentes de.... »

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