Databac

El Salvador (1995-1996)

Publié le 23/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : El Salvador (1995-1996). Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« El Salvador (1995-1996) Le 31 octobre 1995, le président Armando Calderón Sol a officiellement déclaré que le processus de paix, consécutif à douze ans de guerre civile, avait abouti. Selon lui, 95 % des engagements contenus dans les accords de paix du 16 janvier 1992 ont été respectés.

Le solde devait l'être à l'issue d'un cinquième et ultime rééchelonnement repoussant la conclusion du processus à avril 1996, c'est-à-dire au terme de la mission de l'ONU au Salvador (Onusal).

A cette date, l'Onusal a été remplacée par un modeste Bureau des Nations unies pour la vérification (Onur) et le processus était toujours en cours.

Les violentes manifestations qui ont eu lieu après cette déclaration ont contredit les propos excessivement optimistes du président.

Ainsi, lors d'une visite au Salvador en février 1996, le secrétaire d'État américain Warren Christopher a octroyé 10 millions de dollars supplémentaires au gouvernement salvadorien pour qu'il puisse poursuivre son programme de distribution de terres aux anciens combattants de la guérilla.

La contribution versée par les États-Unis depuis la signature des accords de paix en 1992 s'est élevée à quelque 620 millions de dollars.

W.

Christopher a aussi souligné la nécessité de compléter la révision de la Constitution, d'améliorer le fonctionnement de la justice et de réformer les forces de sécurité. Le président Calderón a opéré un certain nombre de changements dans la hiérarchie militaire qui ont clairement renforcé la ligne modérée au sein des armées.

Depuis 1993, tous les officiers accusés de violations des droits de l'homme pendant la guerre civile ont été écartés des hauts postes. La vague de délinquance qui affecte le Salvador comme ses voisins centraméricains montre que les problèmes sociaux s'aggravent plus qu'ils ne se résolvent.

Elle y a pris d'autant plus d'ampleur que les accords de paix ont été imparfaitement appliqués.

Ainsi les observateurs de l'ONU ont-ils évalué à 300 000 le nombre d'armes en circulation dans le pays.

Le 13 février 1996, les commerçants et la population du département d'Usulután se sont mis en grève pour attirer l'attention du gouvernement sur l'insécurité.

L'efficacité de la Police nationale civile, née en 1992 des accords de paix, a été sérieusement mise en doute.

Pour lutter contre la délinquance, le Parlement a voté le 20 mars 1996 une "loi d'urgence" d'une validité de deux ans, qui doit lui donner des moyens supplémentaires.

Elle prévoit une augmentation d'un tiers des peines fixées par le Code pénal pour les assassinats, les viols, la corruption, etc.

Comme au Costa Rica, elle stipule que les mineurs de quatorze à dix-huit ans pourront être condamnés à des peines de prison. Sur le plan politique, le processus de recomposition engagé à partir de la fin de la guerre civile, en 1992, s'est poursuivi.

De nombreux partis ont activement préparé les élections législatives et municipales fixées à mars 1997.

Entre l'Alliance républicaine nationaliste (Arena, formation d'extrême droite au pouvoir) et son principal opposant, le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN, issu de la guérilla), une dizaine de partis se disputaient le centre de l'échiquier politique. L'agitation sociale et politique n'a guère freiné la croissance économique.

Le PIB a augmenté de 6,5 % en 1995.

Entre 1991 et 1995, le Salvador a été le pays d'Amérique centrale dont l'économie s'est montrée la plus dynamique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles