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Edward Young (1683-1765)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Edward Young1683-1765Une succession de deuils familiaux inspirèrent à ce pasteur des poèmes funèbres où s'expriment déjà quelques-unes des thèmes qui devaient être particulièrement chers aux romantiques : le goût de la nuit et des ruines, la volupté des larmes. Ce document contient 66 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


YOUNG Edward. Poète anglais. Né à Upham, près de Winchester (Hants), en juin 1683, mort à Welwyn (Oxfordshire) le 5 avril 1765. Il fit ses premières études au collège de Winchester et entra, en 1702, à Oxford, où il fréquenta d’abord le New College, puis le Corpus Christi. Sa vie ne fut longtemps qu’une pénible poursuite des faveurs, des recommandations et du succès sanctionnée par une longue suite d’échecs, ce qui fit dire à Pope qu’il avait « plus de génie que de bon sens ». Sa première publication fut, en 1713, celle de l'Epître... à Lord Lansdowne, suivie, en 1714, d’Un poème sur le dernier jour, dédié à la reine Anne. Il donna la même année une œuvre de courtisan intitulée : Sur la Mort de la feue reine et l’accession au trône de Sa Majesté, ou il fait montre d’une hâte indécente à louer le nouveau roi. Toutes ces platitudes ne réussissent cependant pas à lui attirer bénéfices et notoriété. Il fit alors jouer au Drury Lane deux tragédies, Busiris, roi d’Egypte [1719] et La Vengeance [1721], mais, malgré un petit succès, le théâtre ne lui réussit pas mieux que ses tentatives précédentes. Une série de satires publiées entre 1725 et 1728, et réunies sous le titre général de La Passion universelle [The Universal Passion], ne fit pas plus pour sa célébrité. Rongé de tristesse et de déception, il se décida, passé la quarantaine, à se retirer du monde et à entrer dans les ordres. Il débuta dans cette nouvelle voie comme chapelain de George II, et reçut ensuite la cure de Welwyn dans l’Oxfordshire. En 1731, il épousa lady Elizabeth Lee, fille du comte Lichfield, et vécut avec elle dix ans de paix et probablement de bonheur. Mais la mort de sa femme, en 1741, le fit sombrer dans la mélancolie, et c’est alors qu’il se mit à écrire ses fameuses Nuits qui furent publiées sous le titre de The Complaint, or Night-Thoughts on Life, Death and Immortality (1742-1745). Le succès fut immense et gagna toute l’Europe. Klopstock en Allemagne, Diderot et, plus tard, Mme de Staël en France ne trouvaient pas de mots assez forts pour dire leur admiration. La gloire dont il avait autrefois tant rêvé atteignait enfin le poète, mais il était trop tard. Il n’avait plus de goût pour elle. Young continua de mener une vie très retirée à Welwyn, et mourut à l’âge de quatre-vingt-deux ans sans que rien eût pu l’arracher a sa misanthropie. ♦ < Sa versification est de son invention; ni ses vers, rimes, ni ses vers blancs ne ressemblent à ce qui s’est écrit avant lui; on dirait qu’il n'a fait provision ni de règles, ni de pensées mais tout tiré des fortuites suggestions de l'instant présent. Il semble n’avoir jamais étudié la prosodie mais avoir eu pour maître ses seules oreilles. Avec tous ses défauts, c 'est un homme de génie et un poète. > Johnson. ♦ < Young, que le fantôme du monde poursuit jusqu’au milieu des tombeaux, ne décèle dans ses déclamations sur la mort qu’une ambition trompée; il prend son humeur pour de la mélancolie. Point de naturel dans sa sensibilité, d’idéal dans sa douleur; c’est toujours une main pesante qui se traîne sur sa lyre. > Chateaubriand.

« Edward Young 1683-1765 Une succession de deuils familiaux inspirèrent à ce pasteur des poèmes funèbres où s'expriment déjà quelques-unes des thèmes qui devaient être particulièrement chers aux romantiques : le goût de la nuit et des ruines, la volupté des larmes. The Complaint, or Night thoughts on life, death and immortality devaient, traduites dans toutes les langues, être le livre de chevet de toute une génération d'Européens.. »

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